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mardi 24 avril 2012

TOZZI : Philanthropie et ou Business ?


Fort de son expérience en Afrique, TOZZI fait appel à la main d'oeuvre BARA.



La Région Ihorombe intéresse ce groupe italien.




Tozzi Green promet aux Bara :

  • « de demander aux habitants de définir les terrains qu’ils utilisent pour leurs cultures et leur élevage. C’est par la suite que nous identifions les surfaces inutilisées et entamons les démarches pour la location.”
  •  « qu’il n’y aura pas d’attribution de terrain, nous réalisons des engagements ambitieux et fermes. Un comité de pilotage commun avec les Services décentralisés est constitué pour valider les réalisations.”
  • “d’exploiter le terrain par bail emphytéotique et avec le consentement des paysans. Ce sont les terres non utilisées par ces derniers qui sont exploitées par Tozzi Green, en respectant les zones de pâturage et en organisant des couloirs de passage des zébus au sein des plantations.”
  • “de soutenir le développement rapide et durable de la région d’accueil en améliorant les conditions de vie du plus grand nombre. Ses dirigeants estiment incontournables d’apporter à la région les compétences qui feront de la population un peuple suffisamment armé pour faire face à ses besoins vitaux."
  • “le projet BBI qui apportera sa pierre à l’édification d’une société en accord avec son temps et en quête de perpétuel progrès.”
l'avenir nous le confirmera...
Miracle ou Mirage ?
Voici quelques réponses de Gilles Vaitilingom, chercheur au Cirad :

L’un des avantages de cette plante par rapport au soja ou au colza : elle ne concurrence pas la production de denrées alimentaires. Mais des études tendent à montrer que le jatropha connaît un certain nombre de limites. Tout d’abord, même si elle pousse dans les endroits arides, la plante n’en demande pas moins un minimum d’eau. Et la production n’est exploitable qu’au bout de quatre ou cinq ans. « A partir du moment où l'on veut cultiver cette plante en verger, l'entretien nécessaire à la plupart des cultures s'impose aussi pour le jatropha : arrosage, engrais, protection contre les insectes ravageurs »

Et cultiver cet or vert du désert a également un coût. Les coûts d’entretien sont élevés alors que les rendements sont moins importants. « L'agriculteur qui se lance dans cette culture doit donc être sûr de trouver un débouché à sa production. Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis. Les plus pauvres de ces paysans n'avaient même plus l'argent pour les faire arracher »


Les recommandations ci-dessous sont disponibles sur internet, afin d'assurer la pérennité du projet.
Pour ma part, ne maîtrisant pas l'anglais, cet outil - sûrement excellent - ne m'avance pas trop...
Je n'ose même pas imaginer ce qu'en pensent les paysans BARA !


Maîtriser le système

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Mise à jour ce 07.07.2015 :

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2 commentaires:

  1. Vaovao goavana eny Ihorombe!

    Nahare izahay fa ho avy tsy ho ela any Ihorombe ny Vice PM, miaraka amin'ny delegasiona vitsivitsy ary hidina any Ihosy hanome baiko ny anaovana "Bornage" ny tany novidiany 'i Tozzi Green ary koa hampandre ny mponina ny mba hanomezany tany an'io orinasa io.
    Nahazo vola be avy any Italie mantsy hono ny VPM hamatsiana ny firotsahany ho filoha atsy ho atsy, ka voatery manaraka ambokony ny baikon'ny mpitantanana italiana ny orinasa.
    Hamidy amin'ny Italiana ve i Madagasikara??

    Mitohy ny tantara.

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    1. Tompokolahy na Tompokovavy Anonyme,
      Misaotra nanome vaovao.
      Ny ho avy hanamarina izay lazainao.
      Veloma

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