BARA de Madagascar

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jeudi 16 juillet 2020

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Quelle eau buvez-vous  Société
   Nous savons combien la place de l'eau est importante même dans la société Bara.

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Carte hydrographique Région Ihorombe (source)
   Ce mois-ci, nous allons évaluer les besoins en eau ainsi que les moyens d'accès en eau des paysans de l'Itasy. A titre comparatif, nous observerons aussi les réalités de la capitale malgache. 

Mont Ambohimiangara dominant le lac Itasy - Pluie de février 2020
   La Région Itasy porte le même nom que ce grand lac au centre de cette région agricole et touristique.

Îlot de la Vierge - Lac Itasy  (vu d'Ambohipisaka - ouest du lac)
    Au nord-ouest du lac se trouve la commune d'Ampefy. C'est ici que le lac se déverse dans le cratère de Kavitaha avant de devenir la rivière Sakay, donnant les chutes de la Lily. Ensuite, la Sakay rejoint la Mahajilo avant de venir gonfler le fleuve Mania. Cette dernière se jettera dans la canal de Mozambique au niveau de Belo sur Tsiribihina.

   Au sud ouest du lac se trouve le Farihy Hôtel. Cet établissement luxueux ne manque absolument pas d'eau !

  

   A l'ouest du lac se trouve le village de Mangarivotra. Une fontaine publique a été offerte par un ONG protestante et construite par les habitants.

 

   L'eau provient d'une source au pied du mont Ankitia au sud du village. Au départ le débit était correct. Mais depuis qu'un notable du village a tiré une canalisation vers son domicile l'eau ne coule plus qu'au goutte à goutte ! L'usage personnelle était pourtant interdite par la convention de l'ONG.
   

   Plusieurs cases autour du village s'alimentent à cette fontaine. C'est pour cela que les bidons jaunes font la queue pendant toute la journée.

   
  On retrouve des gouttières rudimentaires pour essayer de récupérer un peu d'eau un peu partout.

 

   Le propriétaire de cette maison envisage même d'élever des tilapias dans ce bassin. 

 

   Le renouvèlement de l'eau risque d'être difficile pendant la saison sèche.

   
Pluviométrie à Antanimarina - Saison 2019 à 2020
   Cette demeure de notable manque de confort malgré le système de récupération des eaux de pluies. Pourtant, la vaste surface de la toiture pourrait alimenter une citerne les 70 000 m3 d'eau à chaque saison de pluie ! 
 
   En fonction des courbes de niveau certains paysans ont essayé de creuser des puits.
Puît sec d'Ambohipisaka (1350 m d'altitude)
   D'autres plus chanceux disposent du précieux liquide, si bien que leur quotidien n'a plus rien à voir avec ceux qui se contentent des eaux pluviales.  

 
Puit protégé par une jante de camion

   La plupart de ces puits ne sont pas équipés de poulie.

  

Une poulie sur un puit est déjà un bon indicateur de la richesse du propriétaire de ce point d'eau.
   

   D'ailleurs, il y a 3 puits sur la propriété avec un château d'eau, un bassin pour les oies et au courante.


   Si l'eau est indispensable aux plantations, à l'élevage et aux humains, elle peut aussi endommager gravement le terrain.



   Courbes de niveau et baissières pourraient maîtriser les flux des eaux de ruissellement. 
   Un bassin de retenu a été construit depuis plus de 30 ans mais il reste vide faute d'étanchéité ! 




   Depuis février un projet d'adduction d'eau dans la commune d'Ampefy est réalisé.
   La capitale Antananarivo est entourée de maraicages et de rizières. Face à l'accroissement démographique et de la concentration des entreprises locales des remblais se font partout. Les eaux sont pompées donnant naissance à de petites retenues d'eau dont le marais Masay.


   Des établissements privés disposent de piscine aussi dans cette ville de 3 millions d'habitants.

    

Salle d'eau - Chambre au Sakamanga
   Malheureusement tous les tananariviens n'ont pas d'eau courante chez eux. Les bains publics restent la seule alternative pour ces oubliés de la croissance tant vantée par les dirigeants.  



 

   La cité créée par le père Pédro dispose de l'eau à profusion. Il y a même une station de production de spiruline !

 
  
   C'est quoi un bidon jaune ?

   A la base, c’est un bidon d’huile alimentaire. Récupéré, il est vendu entre 4000 (1,15 €) et 6000 (1,78 €) ariarys, sur les marchés.

(source)
    Un petit clin d'oeil à cet artiste AMIR qui a su immortaliser les porteurs d'eau et les fameux bidons jaunes.

(source)




Château d'eau d'Ankadifotsy
Photo du mois