L'affaire Remenabila, remet en surface un sujet qui ne manque pas d'intérêts : la légende de son invulnérabilité, qui est est en train de naître.
Pour en savoir plus, je vous renvoie à la page du site "Les Bara de Madagascar" (voir Chapitre VI - Leurs Croyances aux Remèdes, Charmes, et Amulettes...)
Photo AFP - Bilal Tarabey - Lire l'article |
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Mise à jour ce 06.07.2015 :
Que devient Tokanono ?
Cet article nous montre le degré d'évaluation et de responsabilisation des coupables selon la justice...
"Arrêtée lors d’une chasse à la sorcière à Betroka, «Tokanono» semble bien se porter à la prison des femmes à Antanimora. Pour le ministère de la Justice, l’enquête la concernant se poursuit.
Qu’est devenue «Tokanono», la femme arrêtée par les éléments de l’État-major mixte opérationnel national (Emmo/nat) et les Forces d’intervention spéciale, déployés massivement dans la zone de Betroka, du temps des affaires Remenabila, au mois de septembre 2012
Elle vit sans complexe à la maison centrale d’Antanimora. Bien coiffée, propre dans un tee-shirt neuf et un regard messager, celle qui était considérée par les forces de l’ordre comme étant «maître en sorcellerie» d’Ianabinda, ne se serait jamais plainte de quoi que ce soit d’autant plus que depuis son incarcération, elle serait restée muette comme une tombe. «Elle n’a jamais été malade, ni n’a eu besoin de quelque chose en particulier. Elle vit comme toutes les autres prisonnières avec qui elle communique à travers le langage des signes», raconte le chef d’établissement de la maison centrale d’Antanimora, Aubin Arsène Rajernerson.
C’était hier, en marge de la visite de la première dame de la République, Voahangy Rajaonarimampianina aux femmes détenues d’Antanimora.
Sensible.
Il constate que jusqu’ici «Tokanono» ne représente aucun danger pour les autres prisonnières. Depuis son incarcération, aucun proche de cette célèbre «maître en sorcellerie» ne lui aurait rendu visite ni apporté des vêtements pour se changer. Les femmes détenues et les religieuses tentent d’assurer ce dont elle a besoin, y compris la nourriture. «Elle s’occupe d’elle même au quotidien. Quand elle a besoin de quelque chose, elle nous fait savoir à travers des gestes manuels, accompagnés d’un petit sourire et on se comprend», ajoute une prisonnière. Presque deux ans plus tard, les gens continuent à se se poser des questions sur le fond de l’ affaire Remenabila dans le Sud, qui semble être mis de côté par les forces de l’ordre. Jean Emile Andrianasolonjanahary, secrétaire général du ministère de la Justice a souligné que l’enquête concernant «Tokanono» continue. «C’est ce qu’on appelle un dossier sensible. En tout cas, son enquête continue et son jugement dépend de l’avancement des choses», a t-il laissé entendre".
Un ombiasa de Miandrivazo s'est explosé la tête, probablement, en essayant de prouver l'efficacité d'un talisman odibala commandé par un dahalo.
Mise à jour ce 07.07.2016 :
Qu’est devenue «Tokanono», la femme arrêtée par les éléments de l’État-major mixte opérationnel national (Emmo/nat) et les Forces d’intervention spéciale, déployés massivement dans la zone de Betroka, du temps des affaires Remenabila, au mois de septembre 2012
Elle vit sans complexe à la maison centrale d’Antanimora. Bien coiffée, propre dans un tee-shirt neuf et un regard messager, celle qui était considérée par les forces de l’ordre comme étant «maître en sorcellerie» d’Ianabinda, ne se serait jamais plainte de quoi que ce soit d’autant plus que depuis son incarcération, elle serait restée muette comme une tombe. «Elle n’a jamais été malade, ni n’a eu besoin de quelque chose en particulier. Elle vit comme toutes les autres prisonnières avec qui elle communique à travers le langage des signes», raconte le chef d’établissement de la maison centrale d’Antanimora, Aubin Arsène Rajernerson.
C’était hier, en marge de la visite de la première dame de la République, Voahangy Rajaonarimampianina aux femmes détenues d’Antanimora.
Sensible.
Il constate que jusqu’ici «Tokanono» ne représente aucun danger pour les autres prisonnières. Depuis son incarcération, aucun proche de cette célèbre «maître en sorcellerie» ne lui aurait rendu visite ni apporté des vêtements pour se changer. Les femmes détenues et les religieuses tentent d’assurer ce dont elle a besoin, y compris la nourriture. «Elle s’occupe d’elle même au quotidien. Quand elle a besoin de quelque chose, elle nous fait savoir à travers des gestes manuels, accompagnés d’un petit sourire et on se comprend», ajoute une prisonnière. Presque deux ans plus tard, les gens continuent à se se poser des questions sur le fond de l’ affaire Remenabila dans le Sud, qui semble être mis de côté par les forces de l’ordre. Jean Emile Andrianasolonjanahary, secrétaire général du ministère de la Justice a souligné que l’enquête concernant «Tokanono» continue. «C’est ce qu’on appelle un dossier sensible. En tout cas, son enquête continue et son jugement dépend de l’avancement des choses», a t-il laissé entendre".
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Mise à jour ce 19.05.2016 :
Un ombiasa de Miandrivazo s'est explosé la tête, probablement, en essayant de prouver l'efficacité d'un talisman odibala commandé par un dahalo.
(lire l'article) |
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Mise à jour ce 07.07.2016 :
Il est grand temps que les dahalo acceptent que les talismans (oly) ne les ont jamais protéger...
Commune de Bemahatazana (source) |
... et qu'il est temps de se reconvertir dans d'autre activités.
Mise à jour ce 17.04.2018 :
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Mise à jour ce 17.04.2018 :
Dans le monde médiéval occidental, on retrouve plusieurs cas de Tokanono...
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