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vendredi 31 mai 2013

Dramotsy : Chronique d'une élection mort-née

Choisir, c'est renoncer - Sociologie :
Si la diaspora malgache (qui n'a pas accès aux urnes) semble être très bien renseignée sur le protocole électoral et sur la biographie des candidats, malheureusement, ce ne sera pas le cas de la totalité des quatre vingt sept mille soixante trois BARA recensés par le CENI-T et qui iront choisir le futur président(e) de la république malgache.


source CENI-T
Afin de ne pas se mêler les pinceaux avec les 1m20 de "bulletin unique" répertoriant les 41 candidats, il ne faut surtout pas attendre d'être dans l'isoloir pour confier l'avenir des enfants malgaches à n'importe qui !

Résultat du tirage au sort du 08 mai 2013 des candidats définitifs et lien vers leurs pages perso (attention, certains en ont deux)

   4- RABEHARISON Roland Dieu Donné dit Vahombëy 
   10-VITAL Albert Camille 
   11-RAKOTO Jean Pierre 
   14-RATSIRAKA Didier Ignace 
   15-RAJAONARY Patrick Ratsimba 
   18-TINASOA Freddy 
   19-RAZAFIARISON Laza 
   20-MONJA Roindefo Zafitsimivalo 
   24-RAKOTOMALALA Marcel Fleury 
   25-LAHINIRIKO Jean 
   31-RANDRIAMANANTSOA Tabera 
   34-RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noé
   38-FAHARO Ratsimbalson
   40-NOELSON William

Plus ceux qui se sont désistés :  
   44-Rakotomahanina James Francklin (Andrianiaina)

Et ceux n’ayant pas abouti :
   45-Maurice Beranto
   46-André Christian Dieu Donné Maihlol
   47-Cohen Rivolala

Pour ce faire, il est nécessaire de procéder par élimination dès maintenant. Heureusement il y a les (vrais) médias qui aide à la réflexion :
  • Par exemple l'émission "L'Invité du Zoma" mérite particulièrement l'attention...
  • Dans un autre registre, RFI ne manque pas d'intérêts quand il donne la parole aux malgaches, pas uniquement aux personnalités politiques mais aussi aux citoyens lambda...
  • Si vous êtes encore dans le doute, ce qui est signe de maturité philosophique, rien ne vous empêche d'avoir un avis provenant de plusieurs sources. Dans ce cas, consulter les journaux type Courrier international, qui sélectionnent aussi les journaux malgaches...
Pour ma part, et bien que faisant parti de la diaspora, je me suis aussi prêté au casse-tête. Effectivement, parmi cette longue liste, plusieurs illustres inconnus y figurent au même titre que de sinistres personnages dont leurs actes ont déjà conduit Madagascar dans l'état déplorable actuel.

Néanmoins, je ne fais pas partie de ceux qui affirment : "Tous les mêmes ces politiciens - Tous pourris !" Cette assertion met de l'eau dans le moulin des politiciens véreux qui compte sur ces genres d'électeurs, pour mieux les piétiner par la suite.

J'ai confiance aux candidats qui dérangent par leur sincérité et par leur anticonformisme. Par exemple, suite aux dernières élections présidentielles françaises, le changement n'est toujours pas au rendez-vous car les français n'ont pas pris le risque de choisir un représentant innovant au premier tour (type écologiste ou chef d'Etat féminin et pourquoi pas Melenchon par exemple). Au moins cela aura permis de sortir du joug de l'Europe financières...

Madagascar dispose aussi d'une myriade de personnalités compétentes et autant de patriotes ! Comment alors départager le vrai du faux ?

Voici une petite grille de lecture pour décrypter partiellement et se forger une opinion par la suite. Vous constaterez que c'est l'embarras du choix. Le fait d'avoir déjà eu accès au pouvoir, par exemple, permet de connaître la sincérité et l'efficacité de certains anciens politiciens.

Selon l'adage : "Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne" le fait de rester avec un chef d'Etat  pourri ou un Premier Ministre véreux, révèle peut-être un futur "carriériste chevronné"... et dès fois adepte de l'enrichissement personnel... 

A ce sujet, Madagascar dispose déjà de :
  • Constitution
  • Juridiction
  • Bianco
  • Ceni-T
  • Samifin
  • Csi 
C'est le pouvoir exécutif qui fait défaut, par leur incapacité de mettre en oeuvre tout cet arsenal.




Candidats "Ni Ni Ni"
Ces 3 personnages sont "Hors-jeu" d'emblée car ils sont les sources du report des élections, ainsi que du discrédit des institutions malgaches devant la communauté malgache et internationale.


En plus :
  • Didier (Ignace) Ratsiraka a déjà tout donné pour le bien de son pays. Que peut-il encore faire avec son âge avancé ? Supposons qu'il s'est rendu compte de ses erreurs, rien ne l'empêche en tant que simple citoyen de donner conseil aux élus de son choix.
  • Idem pour le jeune Andry Rajoelina, puisqu'il a assuré le même mandat ! J'ai failli l'oublier : il a promis de ne pas se présenter... 
  • L'ancienne première dame, Rakotonirainy Lala (Harivelo) n'est rien d'autre que le cheval de troie de l'ancien président de la république !
Rappelons au passage que ce blog complète le site mettant en valeur la culture BARA. Chez ce peuple d'éleveurs de zébus, il existe une tactique de tromperie similaire à la stratégie athénienne du "cheval de troie".

Il s'agit du DRAMOTSY.

Dans son dictionnaire ethnologique Bara-Français (page 108 - Communauté Lazariste de Turin et de Madagascar 2010) le père Luigi Elli parle de "coup monté". Il arrive aussi qu'au cours d'une opération de vol de zébus, certaines bêtes soient maquillées, puis introduites au sein du troupeau convoité par les voleurs (malaso)... Ainsi, les voleurs peuvent opérer facilement sous prétexte de récupérer leurs biens.


Que cette élection ne soit pas volée aux malgaches par leurs propres compatriotes !


Sinon, forts de leur expérience, ces 2 anciens présidents et l'ancienne première dame, vont encore faire le déni de leur défaite ; inévitablement il n'y aura qu'un élu. De ce fait, il y aura encore 2 gouvernements en parallèle dans ce pays comme l'histoire nous l'a montré plusieurs fois. En attendant la reconnaissance internationale de l'un des deux, le pays va sombrer ! Et de confirmer les prédictions de coup d'Etat à Madagascar en 2013 selon le politologue américain, Jay Ulfender.

Candidats Militaires
Ce serait un pléonasme de parler pouvoir et militaires.




Ces messieurs devraient plutôt méditer sur les lacunes de la grande muette (j'en sais quelque chose puisque j'ai été militaire pendant 17 ans !).

Effectivement, l'insécurité dans les campagnes malgaches (et les villes aussi) ne motive plus les paysans à produire. Pourquoi élever des zébus pour en faire cadeau à l'insaisissable Remenabila ? Je ne me contente pas que de critiquer. J'avance aussi des solutions. Pourquoi ne pas fusionner toutes les différentes armes en une grande gendarmerie plus présente auprès des citoyens ? Une gendarmerie peut-être :
  • terrestre : proximité avec les citoyens...
  • maritime : surveillance de nos ressources halieutiques...
  • aérienne : les hélicoptères sont plus utiles que les Mig d'antan...
Le regroupement des moyens coûtera moins cher aux contribuables et fédérera les compétences pour une meilleur efficacité. (voir aussi l'article à ce sujet)

Quand à la neutralité de l'armée, c'est un peu comme celle de la Suisse (ce grand pays neutre brille dans l'actualité actuellement puisqu'il est une destination phare comme paradis fiscal). Pour revenir à l'armée malgache, Rajoelina se permet les caprices de se présenter hors délai car il "... sait toujours compter sur le soutien de l’armée..." selon le quotidien burkinabé, Le Pays.

Candidats Partis Politiques Déjà au Pouvoir 
Leurs réalisations montrent réellement ce qu'ils comptent en faire du pays.


Le débat est ouvert en bas de page "commentaires".

Candidats Sans Partis Politiques Jamais au Pouvoir
En 2011, le ministère de l’intérieur malgache  a recensé 333 partis politiques déclarés officiellement.

Apparemment des citoyens ne se reconnaissent pas parmi ces partis et veulent prendre leur destin en main...


Candidats Partis Politiques Jamais au Pouvoir
Cette liste ne manque pas d'intérêts.




Pourquoi ne pas donner le pouvoir aux femmes alors que la gent féminine ne manque pas d'atout ?
  • Elles ne prennent pas de décisions sous la pression de la testostérone comme chez les mâles (il me semble que ce constat est de Christine Lagarde, qui n'est pourtant pas une de mes préférées !)
  • Elles sont meilleures gestionnaires du foyer que les hommes (c'est un homme qui tient ce blog !) car plus responsables, vis à vis de leurs progénitures, donc de bonnes économistes.
  • Elles sont plus patientes, donc capables de mener à terme de longs projets (diriger un pays ce n'est pas obéir aveuglément au dictât de l'instantanéité de la bourse et du FMI).
Malheureusement, c'est une femme "Nina" d'Antananarivo qui a témoigné du contraire sur RFI le 14 mai dernier (séquence 14mn 35)
  • "elles devraient savoir que le pays n'est pas prêt"
  • "les femmes ne sont pas aptes..."
  • "mettre une femme à la tête du pays et une folie"
Nina, vos propos me rappellent ces mères qui excisent leur propres filles ! 

C'est aussi l'occasion de mettre en valeur l'écologie à Madagascar. Les 75% de paysans ont besoins de respect et de soutien pour préserver leur environnement. Négligez-les, et vous allez les maudire quand ils viendront tenter leur chance de survivre dans les grandes villes ou plutôt les BIDONS-VILLES. Bien que n'étant pas diplômé de sociologie, je constate les effets de l'exode rural. Même ce "grand pays" qu'est la France, ne fait rien contre la désertification de ses campagnes et se contente de se plaindre de ses banlieues saturées, nids de chômeurs... L'herbe n'est pas toujours plus verte dans ces pays qui font rêver...

Candidats Opérateurs économiques
Puisque nous sommes dans la finance, l'attente des subventions de la communauté internationale pour les élections est une aberration. (voir Madagascar pays pauvre ?)
  • Primo : Où est l'argent du saphir ? l'argent de l'ilménite ? l'argent d'Ambatovy ? l'argent de la vanille ?...
  • Secundo : Chaque président nouvellement élu sait qu'il y aura des élections à la fin de son quinquennat. Pourquoi ne pas mettre de suite de côté des sous pour les élections, en vue de son remplacement ? Enfantin non ? ! Gouverner, c'est prévoir !

L'avant dernier candidat de ce lot d'opérateurs économiques, a déjà assuré un mandat, donc a déjà été au pouvoir.
Toute une liste de prétendants bons gestionnaires. Seraient-ils pour autant de bons gouvernants ?

Le problème de la comptabilité, c'est quelle se réfère à "l'exercice comptable" c'est à dire au bilan annuel (plus souple par rapport au cours de la bourse, qui je le rappelle est quasi instantané !) Cependant le mandat présidentiel est de 5 ans, voire 7 ans jadis.

Comment rentabiliser (et faire plaisir aux bailleurs de fond) le ministère de l'éducation nationale qui investi pour toute une génération, c'est à dire 30 ans

Un illustre personnage nous donne la réponse : 
"Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance"
Abraham Lincoln
Candidats médecins
Madagascar est malade. Le diagnostic a été fait et refait plus d'une fois. Les traitements proposés par la Banque Mondiale et le FMI sont toujours très onéreux, tout en étant inefficaces. Il suffit de voir ce qui s'est passé :


La notion de "sacrifice" pour son pays a été évoquée par le Dr. Jules Etienne lors de l'émission l'invité du Zoma. C'est essentielle pour être président, en plus de l'exemplarité.(voir les articles sur le salaire du président & le cas Urugay)

Photo du mois
Il est temps de rendre hommage à la mémoire de ces deux personnages qui ont travaillé durement pour l'élaboration du fameux :


"Dictionnaire ethnologique bara-français"

Elli Luigi,Antananarivo, Communauté lazariste de Turin et de Madagascar, 2010.





Musique du mois
D'actualité, les paroles de la chanson "Gasikara Antimo Agne" co-interprétée par : Toto Mwandjani, Black Nadia, Hanta, Lolone, Monika Njava, Mamy Brunette, Brillante...





...nous projète dans le sud malgache, paradoxalement pauvre au milieu de tant de richesses !


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Choisir dans la nouvelle liste
 - 
Sociologie
 :
D'après la décision n°11-CES/D du 21 août 2013 et suite au nouveau tirage au sort, voici la liste définitive - j'espère que c'est vraiment définitif ! - des candidats à l’élection du Président de la République et les liens vers leurs pages perso (attention, certains en ont deux) : 
   
   2- LAHINIRIKO Jean   
   3- RATSIRAKA Iarovana Roland   
   4- RABEHARISON Roland Dieu Donné dit Vahombëy
   5RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn 
   6- JEAN-LOUIS Robinson Richard William      (candidat DRAMOTSY ter car il  est le remplaçant d'une irrespectueuse de la Constitution...)
   7- RABEHARISOA Saraha épouse GEORGET     (voter VERT = voter 1 IDEE mais pas 1 personne) 
   8- RAKOTO Jean Pierre
 12- RAZAFIARISON Laza
 13- MONJA Roindefo Zafitsimivalo 
 19- RAJAONARY Patrick Ratsimba 
 22- RANDRIAMANANTSOA Tabera
 23- NOELSON William
 25- FAHARO Ratsimbalson
 27- RATREMA William 
 29- TINASOA Freddy 
 31- RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noé
 32- VITAL Albert Camille 
 33- RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial  (candidat DRAMOTSY bis car il n'était pas dans la première liste et il est le remplaçant d'un irrespectueux de la Constitution...)
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Les trois candidats suivants n'ont pas pu se présenter car ILS SONT IRRESPECTUEUX DE LA CONSTITUITON ET DES LOIS MALGACHES

 36- RATSIRAKA Didier Ignace 
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Les personnes suivantes n'ont pas renouvelé leurs candidatures :

  38- RASOLOSOA Dolin Rina Josephson 
  40- RAKOTOMALALA Marcel Fleury 
  42- RAFALIMANANA Ny Rado 

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Plus ceux qui se sont désistés depuis le début :  




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Et ceux n’ayant pas abouti :
   48-Cohen Rivolala
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Affiner votre choix - Sociologie :
Le temps révèle toujours les vraies intentions des candidats.
Voici le candidat "DRAMOTSY ter" puisque Ravalomanana l'a désigné !
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Mise à jour ce 20.07.2018 : 

   Et rebelote pour 2018...

(lire l'article)

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Mise à jour ce 02.08.2018 : 


   Nous y voilà...

(lire l'article)

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Mise à jour ce 22.08.2018 : 

5 ans après rebelote ! 


PRÉSIDENTIELLE MADAGASCAR : 46 CANDIDATURES ENREGISTRÉES

"La dernière journée dédiée au dépôt de dossier de candidature a vu une affluence record de 18 candidats, ce qui porte le nombre total de 46 candidatures enregistrées auprès de la HCC.

Du 1er au 21 août, le délai imparti pour le dépôt de candidature, la Haute Cour Constitutionnelle a enregistré un total de 46 dossiers pour l’élection présidentielle du 7 novembre 2018. Elle a jusqu’au 26 août pour publier la liste définitive officielle des candidats retenus tandis que le tirage au sort qui attribuera les numéros à chaque candidat sur le bulletin unique devra se dérouler le 5 septembre au plus tard.

Pour la seule journée de ce 21 août, date de clôture du dépôt de dossier, 18 candidats ont déposé les leurs auprès de la HCC. À noter que certains candidats qui avaient annoncé leur candidature avant l’ouverture du dépôt de dossier n’ont pas concrétisé leur intention, à l’instar de l’ancien ambassadeur José Vianney ou encore de Patrick Raharimanana.

Voici donc la liste de ceux qui ont procédé au dépôt de leur candidature auprès du greffe de la HCC :


  1. Rajoelina Andry Nirina (Tanora Malagasy Vonona – TGV)
  2. Jean Ravelonarivo (Antokom-bahoaka – ABA)
  3. Mailhol André Christian Dieudonné (Gideona, Fandresena ny Fahantrana eto Madagasikara – GFFM)
  4. Ernaivo Fanirisoa (Parti Travailliste de Madagascar – PATRAM et Zanak’i Madagasika – ZAMA)
  5. Jules Etienne Roland (Madagasikara Fivoarana – MAFI)
  6. Rasolofondraosolo Zafimahaleo (Manajary Vahoaka)
  7. Rabary Andrianiaina Paul (MIASA)
  8. Rabeharisoa Saraha (Parti Libéral Démocrate – PLD)
  9. Randriamorasata Solo Norbert (Union des démocrates chrétiens de Madagascar -UDECMA)
  10. Ratsietison Jean Jacques Jedidia (Fahefa-mividy no ilain’ny Malagasy – FMI-MA)
  11. Beriziky Jean Omer (Antsika Madagasikara)
  12. Richard Razafy Rakotofiringa (Solidarité des jeunes intellectuels pour l’avenir de Madagascar – SJIAM)
  13. Radilofe Mamy Richard (Roso ho amin’ny Demokrasia sosialy – RDS)
  14. Rajaonarimampianina Rakotoarimanana Hery Martial (Hery Vaovaon’I Madagasikara – HVM)
  15. Bezaza Marie Eliana Pascaline Manasy (Parti Social Démocrate de Madagascar – PSD)
  16. Ravalomanana Marc (Tiako i Madagasikara – TIM)
  17. Imbeh Serge Jovial ( Antoky ny Fivoaran’ny Malagasy – AFIMI)
  18. Rasoamaka James Andriatsihety (Mamiko ny Taniko Madagasikara)
  19. Rajaonary Erick Francis (Malagasy Miray sy Mifankatia – MAMIMI)
  20. Andrianoelison José Michel (Aro-Riaka)
  21. Andriantseheno Lalaoarisoa Marcellin (Tafa Jiaby)
  22. Ratsiraka Iarovana Rolland (Malagasy Tonga Saina – MTS)
  23. Randriamampionona Joseph Martin (Refondation Totale de Madagscar – RTM)
  24. Rabarihoela Bruno (Fahazavan’iMadagasikara – FAIMA)
  25. Rakoto Jean Pierre (Raiamandreny Jirom-pirenena – RJP)
  26. Radavidson Andriamparany Benjamin (FFF)
  27. Narison Stephan (Antoko Gasy Miara-Mandroso – AGMM)
  28. Rasolovoahangy Roseline Emma (Ezaka Mampandroso Antsika – EMA)
  29. Mahavimbina Alain (Gasikara Antsika Rehetra – GAR)
  30. Savaron Rasoamalala Armandine Malala (Espace vert)
  31. Rasolofonjoa Haingo Andriakajamalala (Avotra ho an’ny Firenena)
  32. Robimanana Rivomanantsoa Orlando (Madagasikara Vina sy Fanantenana – MVF)
  33. Rakotomamonjy Jean Max (Leader Fanilo)
  34. Zafivao jean Louis (Gasy Mifankatia – GASYMI)
  35. Rasolonjatovo Falimampionona (Fitambolagnela/IAD)
  36. Tabera Randriamanantsoa (Kintana)
  37. Ramaroson Arlette (Parrainage)
  38. Mahafaly Olivier Solonandrasana Jocelyn (Orimbaton’i Madagasikara – OM)
  39. Raharimanana Mamy Nirina Aubertin (Madagasikara Endrika Vanona – MAEVA)
  40. Bezara Eliane Virginie (Gasy Miara-Mihinana – GMM)
  41. Ratsimbazafy George Désiré (Parrainage)
  42. Rasoloniaina Korodo Jean Félicien (Tanora Andrin’ny Fampandrosoana – TAFA)
  43. Andrianirina Max Fabien (Fanasin’i Madagasikara – FM)
  44. Tsiranana Philippe Madiomanana (Gasy Mifankatia)
  45. Rafalimanana Ny Rado (FOMBA)
  46. Ratsiraka Didier Ignace (AREMA)"

(lactualite.mgN. Randria le 22 août 2018 à 06:26


Certains candidats n'ont pas hésité à se faire remarquer : 


(lire l'article)
Probablement inspirée par Madatrek... sans avoir le courage de voir la réalité de tous les malgaches en marchant derrière la charrette pendant 2 ans comme la famille Poussin...

(source)


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Mise à jour ce 23.08.2018 : 

   Les 10 candidatures invalidées : 
  1. ANDRIANIRINA Max Fabien Olivier pas de quittance attestant du dépôt de contribution
  2. BEZARA Eliane Virginie dite Ninie Doniadossier en un seul exemplaire ; pas de quittance attestant du dépôt de contribution 
  3. MAHAVIMBINA Alain : pas de quittance attestant du dépôt de la contribution
  4. RAHARIMANANA Mamy Nirina pas de quittance attestant du dépôt de contribution
  5. RAKOTO Jean-Pierre : pas de certificat de l’administration fiscale ; pas de casier judiciaire ; pas d’investiture ni parrainage ; pas de quittance attestant du dépôt de la contribution ; pas de certificat de résidence
  6. RASOAMAKA James Andriatsihetyabsence d’attestation d’investiture ni parrainage ; pas de quittance attestant du dépôt de la contribution
  7. RASOAMALALA SAVARON Armandine Malalaparti d’investiture ne figurant pas dans la liste officielle du Ministère de l’Intérieure ; pas de quittance attestant du dépôt de la contribution
  8. RASOLONIAINA KORODO Jean Félicienpas de quittance attestant du dépôt de contribution
  9. RATSIMBAZAFY Georges Désirépas de casier judiciaire ; pas d’attestation d’inscription sur la liste électorale ou de photocopie de la carte d’électeur ; pas d’attestation d’investiture ou de parrainage ; pas de quittance attestant du dépôt de contribution ; pas de matrice 
  10. TSIRANANA Philippe MadiomananaLe parti GASYMI a déjà présenté une autre candidature dont l’investiture a été présentée par les responsables du parti figurant sur la liste officielle des partis communiquée par le Ministère de l’Intérieur.

36 retenus.


(lire l'article)



(lire l'article)
(lire l'article)
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Mise à jour ce 28.08.2018 : 


(source)

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Mise à jour ce 31.08.2018 : 
(lire l'article)
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Mise à jour ce 07.11.2018 :
(lire l'article)
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Mise à jour ce 28.01.2019 :
(source)

"Est-il possible d’avoir un chef de l’opposition avant les législatives ? Vu les publications de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), la réponse serait négative. Or, à s’en tenir aux textes, cela est bien possible et c’est même l’esprit de la Constitution et de la loi.
Pour arriver à répondre à la question, il faut voir le contexte électoral au niveau des législatives avant de disséquer la loi sur le statut de l’opposition et terminer par une analyse politique autour des législatives (institutions électorales, un président législateur et des lois qui demandent à un ministre de démissionner s’il veut briguer un poste parlementaire).

A- Le contexte légal de l’élection législative en 2019

Pour commencer, les nouveaux députés ne seront pas connus le 6 février 2019, date de la fin du mandat des députés actuels, non pas à cause du nouveau président Andry Rajoelina, mais à cause d’un Avis de la HCC [1]. La HCC a permis de séparer le deuxième tour des présidentielles et les législatives. Elles étaient jumelées en 2013. Du coup, la tenue des législatives est reportée sine die [2]. Ce qui ouvre la porte à beaucoup d’incertitudes et de débats sur la compétence de plusieurs institutions de la République.
Il y a ainsi plusieurs manières de voir.
La première : il y aurait un vide institutionnel [3] et le président veut légiférer par ordonnance. C’est le cas aujourd’hui [4]. Même s’il y a encore le sénat, il ne peut voter les lois à lui tout seul [5].
Si l’Assemblée nationale de 1992 à 2001 et de 2014 à 2015 a pu seule voter les lois, c’est grâce à des dispositions transitoires le permettant. Selon les analystes : « Le Sénat ne peut procéder au vote d’un projet de loi tant que l’Assemblée Nationale ne l’a pas encore discuté et voté » [6].
S’il n’y a donc pas d’Assemblée nationale, voici les conséquences :
- le gouvernement serait à l’abri de toute motion de censure,
- le président à l’abri d’une accusation puisque le sénat n’en a pas le pouvoir,
- le président veut diminuer le budget du sénat donc le sénat aura un pouvoir famélique
- et pire s’il n’y a pas de chef de l’opposition avant les législatives car le président et le Premier ministre n’auront aucun vis-à-vis
alors, cela aboutira à un pouvoir absolu grâce à la HCC !
La deuxième option : envisager que les députés actuels continuent leur mandat jusqu’aux législatives… Didier Ratsiraka a créé une jurisprudence en 1997 en prolongeant le mandat des députés. Mais jusqu’à quand ? La HCC a voulu limiter la prorogation mais juste par un Avis. Et de toute façon, si elle a inconstitutionnellement intimé un président de la République de dissoudre le gouvernement en avril 2018, elle n’a heureusement pas ordonné le nouveau président à organiser des législatives. C’est à la constitution de le faire. Selon l’Avis, il faut suivre les articles 75 [7] et 78 [8] de la Constitution. Or ceux-ci n’obligent en rien à ce que ce soit une nouvelle Assemblée qui se réunit à chaque mois de Mai, mais juste une Assemblée. Mais selon les médias, le président de la HCC serait contre [9].
La troisième option serait que le président Andry Rajoelina dissout l’Assemblée nationale avant le 5 février 2019. Comme cela, il sauve le pays de l’erreur de la HCC car il organise les législatives dans le délai constitutionnel.
La quatrième option serait pour le président de convoquer le Parlement pour une délégation de pouvoir (art.104. Mais pour un temps limité. Le président s’imposerait lui-même un délai pour faire les législatives.
Dans les deux premiers cas, à cause de cet Avis de la HCC,
- soit le mandat des députés est prolongé
- soit tout est bloqué car le sénat ne peut voter seul les lois
- le chef de l’opposition n’étant pas connu, le gouvernement et le président sont à l’abri de tout et il n’y a aucun moyen légal de contraindre le gouvernement à convoquer les électeurs aux urnes…

B- Est-il possible d’avoir un chef de l’opposition avant les législatives ?

Il faut d’abord rappeler que la loi sur le statut de l’opposition date de 2011 c’est-à-dire de la Transition dirigée par Andry Rajoelina. Mais même après l’élection de sortie de crise qui a vu la présidence de Hery Rajaonarimampianina de 2014 à 2018, il n’y eut aucun chef de l’opposition [10] !
Maintenant pourquoi cette étude lie « législatives » et « chef de l’opposition ». La raison est que la HCC a souhaité aidé le nouveau président à avoir une majorité en séparant le deuxième tour et les législatives [11] ! Est-ce bien son rôle ?
Maintenant, il faut lire les Avis de la HCC. Selon la HCC, le moment de la désignation d’un chef de l’opposition se fait uniquement au lendemain des législatives et par au moins un groupe parlementaire. Mais ce n’est pas ce que disent les textes.
Si en effet, la Constitution et la loi prescrivent que la désignation du chef de l’opposition se fait après les législatives, les textes disent aussi que ce sont les partis d’opposition, et non les groupes parlementaires qui désignent le chef de l’opposition. Les textes doivent être alors interprétés lato sensu.
Prenons le cas actuel comme point de départ. Marc Ravalomanana est arrivé en seconde position après les présidentielles. Ne peut-il donc pas être le chef de l’opposition car il doit attendre les législatives que par ailleurs nul ne sait quand elles vont avoir lieu ? Non !
Répondre par l’affirmative serait laissé un boulevard au nouveau président élu qui n’aurait comme tout les autres anciens président aucun répondant ! Ce qui est justement contraire à l’objet de la loi sur l’opposition qui favorise et donne de la force à l’opposition.
Ensuite, ne pas permettre à l’avènement d’un chef de l’opposition, c’est ne donner aucune chance à l’opposition d’arriver au Parlement. Etant entendu, que justement, les tenants du pouvoir ont la puissance d’Etat pour paraître aux yeux du public pour rafler tout le Parlement. C’était le cas sous le président Rajaonarimampianina, dans le pire des cas, car tout le Parlement à 100% l’avait soutenu.
Dans ce cas-là, nous verrons encore les cinq prochaines années, sans espoir d’opposant –sauf s’il ne faut pas le souhaiter…-
Enfin, à la limite, lors de l’érection du gouvernement de consensus HVM-MAPAR-TIM du premier ministre Ntsay Christian jusqu’à aujourd’hui (période intérimaire, période de prestation de serment du nouvel élu et formation de son gouvernement), il y aurait du toujours eu un chef de l’opposition.

C- Analyse politique autour des législatives

Institutions électorales
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne s’occupe pas à 100% du processus électoral. Certaines attributions restent aux mains du gouvernement et d’autres à la Haute Cour constitutionnelle. Par exemple, c’est toujours le gouvernement qui décide de la date des élections. La Ceni ne fait que proposer. Cette fois-ci, la Ceni a proposer la date du 20 mars 2019 pour les législatives. Le gouvernement sortant de Ntsay Chrisitian ne pouvait pas raisonnablement suivre la proposition de la Ceni. Cela est du ressort du nouveau président et du nouveau gouvernement. Ainsi, la date des législatives est, aujourd’hui, inconnue. Par contre, lorsque le gouvernement voudra tenir des élections ou lorsque le président dissout l’Assemblée nationale, la Constitution impose un délai pour organiser les législatives. La Ceni a l’obligation d’exécuter. Mais elle n’aura pas forcément les moyens pour le faire. Ne vaudrait-il pas mieux alors de supprimer la Ceni et de mettre l’entière responsabilité des élections aux mains du gouvernement comme dans tous les pays développés ? Ainsi il n’y aura pas de Ceni qui se défausse pour avoir été pris de court.
Les limites de la Ceni ont aussi été atteintes lors des dernières présidentielles de 2018. La Ceni a, à plusieurs niveaux, rejeté la responsabilité à d’autres institutions. Il y a dilution de responsabilité dans l’organisation des élections.
Exemple 1 : Les lois électorales d’avril 2018 ont amené les députés TIM-MAPAR dans la rue. La Ceni d’expliquer –à raison- que la Ceni ne fait que proposer des lois mais c’est le gouvernement et le Parlement qui ont le dernier mot. « A ce propos, bien qu’étant foncièrement contre ces institutions doublons (Ceni, Bianco, Samifin, etc.), comme la majorité des citoyens le souhaitent, admettons que l’on garde cette institution. Or, il y a une discordance pas évidente sur l’élaboration de la loi sur les élections.
Si dans les pays n’ayant pas de CENI c’est le parlement ou/et le gouvernement qui élabore(nt) les lois et le Parlement vote les lois, c’est le gouvernement qui applique cette loi une fois votée. Dans nos pays qui avons une CENI pourtant, c’est la CENI qui mène les consultations à grands frais, mais c’est le gouvernement ou le Parlement qui cherche une majorité pour la voter alors même que ce n’est pas le gouvernement qui va l’appliquer mais la CENI. Ce n’est pas évident, mais c’est illogique. Oui, lorsque le Parlement ou le gouvernement fait voter une loi, le gouvernement ne fait qu’appliquer une loi votée par sa majorité, donc le Parlement et le gouvernement sont en cohérence. Ils ont la même politique. Ici, la CENI peut ne pas être d’accord avec la loi qu’elle doit appliquer.
La solution alors, mais qui va mettre du temps à être comprise, c’est que c’est la CENI même qui a fait les consultations qui cherchent ensuite sa propre majorité au Parlement. Elle pourra ensuite l’appliquer avec cohérence. Dans le continuum, si la CENI ne trouve pas la majorité, elle doit démissionner comme un gouvernement qui n’a pas de majorité sinon, elle appliquerait une loi sans conviction » [12].
Exemple 2 : La liste électorale a été critiquée à juste titre. La Ceni d’expliquer qu’elle n’est pas la seule à la confectionner car effectivement, le fokontany y participe et le ministère de l’Intérieur. Il y a encore une fois dilution de responsabilité entre la Ceni, le ministère de l’Intérieur et la Mairie car le fokontany est aussi en partie régit par la Mairie. Or si le ministère seul s’occupait de l’élection, le responsable serait identifiable facilement : l’Etat ! Et si l’on maintient la Ceni, alors, il faudra lui confier la préparation des élections à 100%. A la limite, à elle faire voter son budget pour éviter après qu’elle s’en plaigne.
Exemple 3 : A propos du sondage, il y a eu cacophonie. Curieusement, la loi interdit la publication de sondage pendant la campagne électorale faute de crédibilité des techniciens (malgaches ou étranger) et de maturité politiques des citoyens malgaches. Or c’est le ministère des Affaires étrangères (MAE) qui a intimé la Fondation Friedrich Ebert [13] de publier leur sondage ! Si une institution devait tout de même autoriser cette publication en vertu de la loi, cela aurait dû être la Ceni et non le MAE.
Exemple 4 : Lors des dépouillements des résultats, la Ceni a été incriminée par les 36 candidats au premier tour et par le candidat Marc Ravalomanana au second. La Ceni de rappeler pour sa défense que le CRMV (Centre de recensement matériel de vote) n’est pas de son ressort et est dirigé par un fonctionnaire (en général un magistrat). Une fois encore, il y a une dilution de responsabilité.
Quand un président peut légiférer ?
En principe, un président ne peut légiférer. Seul le parlement peut voter les lois. Mais il y a trois cas où le président peut légiférer dans la Constitution de 2010.
Le premier, en situation d’exception (art.61), à savoir l’état d’urgence, l’état de nécessité ou la loi martiale, le président peut légiférer par voie d’ordonnance.
Le deuxième en son art.89 concernant les lois organiques non adoptées par l’Assemblée nationale avant la clôture de la session parlementaire. 
Et le troisième en son art. 104 sur délégation du Parlement mais derechef, le président se lierait lui-même par un délai.
Il est alors impensable que le président légifère dans les conditions étudiées ci-dessus. Rien ne justifiant une délégation de pouvoir.
Pourquoi un membre du gouvernement malgache doit démissionner s’il veut être parlementaire ?
A Madagascar, depuis 2012, un président de la République qui veut rempiler ou un ministre qui veut être parlementaire doit démissionner en vertu des textes [14].
Ces cas sont uniques à Madagascar. Ailleurs, un ministre représente une opinion publique, voire même doit avoir un fief électoral [15]. Le poste de ministre est d’abord politique. Et c’est le Parlement qui influence le gouvernement [16]. L’exemple le plus dure est par exemple celui de Maurice : nul ne peut être ministre s’il n’est pas député. En France, le président Macron n’a-t-il pas tancé ses ministres qui étaient candidats à la députation qu’ils devaient être élus au Parlement sinon ils devaient démissionner du gouvernement [17] ? S’il faut relever le cas des Etats-Unis d’Amérique, il n’y a pas de ministre, mais des secrétaires. Tout au plus un secrétaire d’Etat. Celui aux Affaires étrangères. Ils ne sont en rien responsables de la politique du président aux yeux de l’opinion. Il forme juste le Cabinet dans le gouvernement des Etats-Unis [18].
Pour revenir au sujet : il y a alors des conséquences à cette obligation de démissionner.
Acte 1 : Le président forme un gouvernement dès qu’il prouve avoir une majorité (absolue normalement, relative à en croire la Constitution floue de 2010)
Acte 2 : Les ministres qui veulent être député doivent de nouveau démissionner (dont peut-être le Premier ministre) pour battre campagne. Donc remaniement envisageable selon l’ampleur des candidats.
Acte 3 : Une fois les résultats des législatives connues, la tradition républicaine veut que le gouvernement démissionne au profit de la nouvelle majorité (présidentielle ou opposante).
Donc, trois gouvernements en un laps de temps très court !
Sauf si… point besoin d’être un homme politique pour être dans un gouvernement. Dans ce cas-là, n’importe quel diplômé, homme-femme qui a réussi dans les affaires, le sport, le social, la chanson, etc. peut devenir ministre. Les législatives, dans ce cas-là, n’influençant en rien un gouvernement…

Conclusion

Cet article très conjoncturel traite des cas particuliers du poste de leader de l’opposition et des législatives. L’Avis de la HCC ayant entraîné une chaîne de conséquences à étudier."
Toavina Ralambomahay

Notes

[1Avis de la HCC du 16 février 2018 : http://www.hcc.gov.mg/avis/avis-n01-hcc-av-du-16-fevrier-2018-relatif-a-une-demande-davis-sur-le-sens-et-linterpretation-des-dispositions-de-larticle-69-alineas-premier-et-2-de-la-constitution/?fbclid=IwAR2hKmpuq6HLh6GkaHuvmOR-d7lKHgvZZOcrgjq9BmRXWe7HrMtYK9nr9zE
Propos du président de la HCC Jean Eric Rakotoarisoa : « C’est pour cela […] que la Cour a recommandé de séparer les élections présidentielles et les législatives. Les législatives doivent servir à chercher une majorité claire pour le Président de la République. Si on arrive a dégagé une majorité présidentielle, on aura un système politique beaucoup plus stable » (Jean Eric Rakotoarisoa, président de la HCC, 3 août 2018, in L’Express Madagascar)
[2LOI ORGANIQUE n°2018-010 relative à l’élection des Députés à l’Assemblée nationale : Article 3 –[…] Toutefois, si, au cours d’un cycle électoral, l’arrivée à terme du mandat du Président de la République et l’expiration des pouvoirs de l’Assemblée nationale impliquent un chevauchement des campagnes électorales et des scrutins correspondants, l’élection des membres de l’Assemblée nationale intervient après celle du Président de la République.
[3« Législatives 2019 : Risque de vide institutionnel », Midi Madagasikara du 11 janvier 2019, http://www.midi-madagasikara.mg/a-la-une/2019/01/11/legislatives-2019-risque-de-vide-institutionnel/ 
« Madagascar : les élections législatives repoussées » : Deux options, explique le vice-président de la Commission électorale : soit, à expiration du mandat des députés, il n’y a plus de Parlement et le président de la République gouverne par ordonnance ; soit leur mandat est prolongé jusqu’aux prochaines élections législatives. http://www.rfi.fr/afrique/20190111-madagascar-elections-legislatives-repoussees?fbclid=IwAR2Y-6WHlyQsUq3Tp6rm0zybmFRWjxtGZdIgddLQAK-sXX2UYMkzrpw1na8
[4Conseil des ministres du jeudi 24 janvier 2019
[5Voici la condition de délégation de pouvoir : Article 104.- Le Parlement, par un vote à la majorité absolue des membres composant chaque Assemblée, peut déléguer son pouvoir de légiférer au Président de la République pendant un temps limité et pour un objet déterminé.
La délégation de pouvoir autorise le Président de la République à prendre, par ordonnance en Conseil des Ministres, des mesures de portée générale sur des matières relevant du domaine de la loi.
Lorsque l’Assemblée nationale ne siège pas, le Sénat ne peut discuter que des questions dont le Gouvernement l’a saisi pour avis, à l’exclusion de tout projet législatif.
[6Avec Ketakandriana Rafitoson, Jean Eric Rakotoarisoa, Noro Razafimandimby, Estelle Andriamasy, Sandratririna Andriambolatiana, Lucien Razafindraibe, et Jean-Aimé A. Raveloson (Constitution annotée, FES)
[7Article 75.- L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La durée de chaque session est fixée à soixante jours. La première session commence le premier mardi de mai et la seconde, consacrée principalement à l’adoption de la loi de finances, le troisième mardi d’octobre.
[8Article 78.- L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection pour procéder à la constitution de son bureau et à la formation des commissions
[9Jeune Afrique, “Madagascar : les elections legislatives, défi inattendu d’Andry Rajoelina. janvier 2019.
[10Pour quelles raisons ? Lire :
- « Le statut de l’opposition : un mal nécessaire », L’Harmattan, nov.2016
- Revue MCI N°80, 4ème trimestre 2017 par Andry Herizo Rakotozafy « Commentaire de l’avis de la haute cour constitutionnelle n°01-hcc/av du 12 janvier 2017 sur les dispositions constitutionnelles se rapportant à la désignation du chef de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale »
« La HCC opprime l’opposition », 
https://www.madagascar-tribune.com/La-HCC-opprime-l-opposition,24196.html
[11« C’est pour cela […] que la Cour a recommandé de séparer les élections présidentielles et les législatives. Les législatives doivent servir à chercher une majorité claire pour le Président de la République. Si on arrive a dégagé une majorité présidentielle, on aura un système politique beaucoup plus stable » (Jean Eric Rakotoarisoa, président de la HCC, 3 août 2018, in L’Express Madagascar). Ceci dit, lorsqu’il était co-consultant il disait : « L’Assemblée nationale ne doit en aucun cas être instrumentalisée par le parti au pouvoir, c’est-à-dire celui duquel le Président de la République est issu. […] Aucune manœuvre dilatoire visant à faire de l’Assemblée nationale un instrument présidentiel ne doit être autorisée ». C’était en 2010 avec Ketakandriana Rafitoson, Noro Razafimandimby, Estelle Andriamasy, Sandratririna Andriambolatiana, Lucien Razafindraibe, et Jean-Aimé A. Raveloson (Constitution annotée, FES). « La HCC opprime l’opposition », https://www.madagascar-tribune.com/La-HCC-opprime-l-opposition,24196.html
[13La FES est une association malgache même si elle est d’essence Allemande.
[14Par exemple : Art 64 de la Constitution : Tout membre du Gouvernement, candidat à un mandat électif, doit démissionner de ses fonctions sitôt sa candidature déclarée recevable.
[15Voici un propos qui l’explique a contrario : « Tradition républicaine oblige : un ministre candidat à une élection locale qui n’a pas réussi à se faire élire doit quitter le gouvernement » in Législatives : et maintenant, que vont faire les ministres élus ?
05h04, le 19 juin 2017.
 https://www.europe1.fr/politique/legislatives-et-maintenant-que-vont-faire-les-ministres-elus-3362588
[16Le degré d’influence varie en fonction du régime parlementaire ou présidentiel.
[17« Les ministres battus aux législatives devront démissionner de leur poste », https://www.europe1.fr/politique/les-ministres-battus-aux-legislatives-devront-demissionner-de-leur-poste-3333629 
« Le Premier ministre l’avait rappelé, chaque ministre candidat à un mandat de député se devait d’être élu pour conserver son poste au gouvernement. Lors de ces élections législatives, six ministres était candidats et tous sont parvenus à se faire élire ou réélire malgré un contexte parfois compliqué. » in « Législatives : pari gagné pour les "ministres-candidats" de Macron », Par Gwendal Lavina | 19/06/2017, https://www.latribune.fr/economie/legislatives-2017/legislatives-pari-gagne-pour-les-ministres-candidats-de-macron-740613.html
[18Contrairement au langage politique habituel où il désigne uniquement le pouvoir exécutif, le terme « Government » désigne aux États-Unis l’ensemble des institutions fédérales.








4 commentaires:

  1. Pourquoi 47 noms au début de votre page et 48 ensuite ?

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    1. Cher anonyme,
      Votre remarque est pertinente car UN candidat s'est bien faufilé dans la nouvelle liste, profitant de la cohue... devinez qui est-ce ?

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  2. Biographie complémentaire d'un ancien candidat à la présidentielle et devenu nouveau PM :

    http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&task=view&id=37989&Itemid=55

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    1. Merci pour le commentaire et voici en complément de la biographie d'un futur ex candidat PM :

      http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&task=view&id=35735&Itemid=55

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