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samedi 23 juin 2012

Port d'armes

Pèle-Mêle - Mondialisation et changement
En février 2011, Fernand Mosa :
  • coordonnateur de « Fagnitsia Soa »
  • ingénieur en retraite
pense que, dans le cadre de la décentralisation, une meilleure collecte d'impôt sur les fusils peut contribuer au financement du développement régional.
Actuellement, chaque permis de détention d'arme rapporte 40 000 ariary par an aux collectivités.
Par exemple, rien qu'à Betroka, 80 000 personnes sont de potentiels contribuables. 

d'aprés cet article
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Mise à jour ce 07.07.2016 :

   Sans parler des artisans malgaches qui ne manquent pas d'ingéniosité pour fabriquer des pistolets artisanaux...

(source)

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Mise à jour ce 08.01.2017 :

   Quand un ancien militaire se recycle dans l'artisanat de l'armement et du trafic d'armes :  

   "Les éléments du Groupement de gendarmerie de Bongolava ont réalisé une véritable prouesse en démantelant une fabrique d’armes à feu à Amboasarikely Tsiroanomandidy.

Après deux mois de filature, les enquêteurs du Groupe d’appui à la police judiciaire et les éléments du Groupement de gendarmerie de Bongolava ont réussi à mettre la main sur un père de famille d’une soixantaine d’années qui fabriquait des armes à feu et des munitions.

D’après le lieutenant-colonel Alain Marius Hardyman Bory, commandant du Groupement de gendarmerie de Bongolava, ses hommes ont agi sur la base d’un renseignement. «Grâce à ce précieux indice, nous avons pu prendre en filature le suspect. Jour et nuit, nous avons placé sa maison et son atelier en surveillance puis nous avons attendu le moment opportun pour agir. Le 28 décembre dernier, forts d’un ordre de perquisition émanant du procureur de la République, nous avons procédé à la perquisition de son atelier», a expliqué l’officier supérieur.

Un ex-militaire

La fouille opérée dans la fabrique d’armes devait aboutir à la saisie de huit revolvers, cinq pistolets automatiques de fabrication artisanale et un fusil de chasse, ainsi qu’une dizaine de munitions. Divers accessoires d’armes à feu, des produits chimiques, de la poudre, ainsi que plusieurs outils ont été retrouvés chez lui.

«Nous avons démantelé une véritable entreprise. Il faut reconnaître que les armes à feu et les munitions n’ont aucun secret pour ce sexagénaire qui est un ancien militaire. Il les réparait, les transformait pour les rendre plus performantes. Il était seul au moment de l’arrestation mais lors d’une enquête sommaire, il a avoué que d’autres personnes travaillent avec lui. L’enquête ne fait que commencer et nous allons essayer de coincer ses éventuels complices», a ajouté le lieutenant-colonel Alain Marius Hardyman Bory.

L’on sait que les armes fabriquées ou réparées ou encore transformées par ce «génie» sont destinées à équiper les dahalo qui écument cette localité. Ainsi a-t-on appris qu’un pistolet se négocie entre 600.000 et 1.000.000 d’ariary.

Notons au passage que trois individus ont été pris la main dans le sac, le 25 décembre dernier, toujours à Tsiroanomandidy, alors qu’ils étaient sur le point de chercher des preneurs d’  armes à feu. Ils se trouvent actuellement derrière les barreaux". Mparany
(source)





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