BARA de Madagascar

Photos & Vidéos de BARA

lundi 1 décembre 2014

Bara dans le monde...

Histoire - Post-face

Cela fait déjà plus de six mois que je suis installé dans la ville de Lyon. Pendant la première quinzaine j'ai eu recours à un système de logement collectif, en attendant la location définitive d'un appartement. J'y reviendrai un peu plus bas.

Ouvrons une petite parenthèse sur le système français afin que ceux qui souhaitent tenter leur chance en occident soient conscients lors de la préparation leur projet.     

Déjà face à la recrudescence du chômage, le pôle emploi vous recommande de jouer la carte de la mobilité géographique. Vous suivez leur conseil. Vous trouvez un emploi dans un bassin d'emploi plus favorable. Vous signez votre CDI mais vous êtes sans logement. Votre famille reste dans l'ancienne région. Donc vous payez un loyer et demi, pour ne pas dire deux loyers. Soyez sans crainte car il y a des subventions pour ce cas ! Sauf qu'après étude de votre situation, il s'avère que vous ne faites pas partie de la tranche inférieure pour être indemnisé. Je viens donc de découvrir que je fais partie des "riches".

Fort de cette idée, je me présente dans une agence immobilière (rappelons qu'étant riche je ne puis demander un HLM) de mon nouveau lieu de travail. Et là, une commerciale avec son plus beau sourire m'annonce que je suis trop pauvre pour prétendre à un appartement dans le parc privé. Et cerise sur le gâteau, elle rajoute que mon CDI n'est pas une preuve de solvabilité... qu'après les trois mois de période d'essai - convention collective oblige ! Tout ne s'effondre pas. Je vais vérifier ces dires auprès d'une autre agence immobilière... et malheureusement, mêmes conditions !

C'est ainsi que je me trouve en situation de célibataire géographique en attendant de trouver un toît définitif. Les hôtels meublés sont hors de prix. Le système de logement chez l'habitant me sauve la mise. Autre avantage et non des moindres, j'y rencontre des gens de diverses nationalités. Ce qui m'oblige à m'exprimer en anglais (le mien est minable) mais le fait d'oser s'exprimer et l'effort d'échanger me font progresser assez rapidement.

Tous ces bla-bla pour vous dire que je loge dans un "dortoir" à quelques pas de la rue BARA dans le troisième arrondissement lyonnais et à 10 minutes à pied de mon lieu de travail.

Cette rue porte le nom d'un personnage controversé : Joseph BARA (1779-1793). Loin de moi de démonter les mythes et légendes mais ce cas nous montre bien la manière de voir l'histoire...

Vous avez peut-être déjà visité la page chronologie du site sur les BARA du sud malgache. 


Trois événements ont été menés en parallèle au fil du temps. Il est illusoire de prétendre résumer l'histoire. Le choix des événements mondiaux ne peut pas être objectif. "Choisir c'est renoncer". Donc, il n'a été retenu que les événements paraissant lointains (voire, rien à voir) avec les BARA du sud malgache, mais ayant toujours un impact... avec le temps. Par exemple, au lendemain de l'Epoque des Lumières, a été signé le Traité de Paris avec les ambitions coloniales...etc.


Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos zébus bara : Mythes et légendes prennent leurs sources dans l'histoire.

En attendant de lire le fameux "Récits bara" de Jacques Faublée, voici un aperçu de la médiathèque de Lyon où ce magnifique ouvrage m'attend.




La cathédrale du savoir brillera le 8 décembre car une grande fête des lumières se déroulera le premier week-end de ce mois à Lyon.



En attendant : "Restez pas dans le fé noir" et allez lire !


fé noir : ignorance


Photo du mois







dimanche 2 novembre 2014

LES Sociétés Bara

Documentation - J. Faublée
Depuis ma nouvelle installation dans la ville de Lyon, j'ai enfin pu avoir accès au fameux document sur les Bara.





Actuellement, je suis encore en pleine lecture et j'ai déjà partagé quelques documents que j'ai retravaillé pour une meilleure visibilité. Entre autres :
Photo du mois



mercredi 1 octobre 2014

Parentèle - Firaraza & Fianakaviana

Fihavanana & Fianakaviana - Société Bara
D'après le dictionnaire ethnologique français bara (page 420), firaraza signifie "lignée des aïeux, famille, ascendance, caste".

Est-ce que les malgaches vont faire preuve de sagesse en respectant le fameux Fihavanana dans ces moments de perte de repères politiques ?

Le dictionaire robert définit la parentèle comme "l'ensemble des parents". 

Selon le psychanalyste Philippe Porret "La parentèle n'est pas qu'une affaire de sentiment mais qu'elle a sa logique de structure symbolique" !

 "L'essai et la revue du jour" de Jacques Munier sur France culture le 18 octore 2013 était consacré à la PARENTE :

"Il nous faut repenser la parenté aujourd’hui, alors que des évolutions sociétales, biomédicales et juridiques ont modifié de fond en comble le cadre traditionnel qui était, dans nos sociétés, celui de la famille. La sociologue Florence Weber s’y emploie depuis des années, en observant notamment l’importance croissante d’un aspect longtemps resté dans l’ombre alors qu’il est le ciment affectif des relations de parenté, celui de la parenté quotidienne, celle qui est effectivement accomplie au quotidien. En son absence, ni la parenté biologique, ni la parenté juridique ne peuvent prendre véritablement consistance malgré la force de l’idéologie du sang ou celle du droit et elle permet de penser à la fois les nouvelles formes de parentalité – familles recomposées, homoparentales ou adoptives – et la prise en charge des personnes dépendantes – nourrisson, malade ou vieillard – dans le cadre du care, le soin, en reconnaissant ainsi un statut social aux personnes qui s’y consacrent par dévouement et attachement. Le droit a fait place à cet aspect de la parenté dans la définition de la filiation, notamment dans le cadre de l’adoption, par la notion de possession d’état, désignant la réalité sociale telle qu’elle est, et qui avec le nom – l’identité civile – et le sang – l’origine biologique – est l’un des trois critères qui régit à la fois l’identité de l’enfant et les règles de transmission successorales. Mais la parenté quotidienne, contrairement au nom et au sang qui s’inscrivent dans la durée, est provisoire, elle dure ce que durent le quotidien, la prise en charge ou le care et relève de ce que Durkheim appelait « les libres courants de la vie sociale », dont l’inscription dans l’institution est plus difficile. C’est pourquoi, comme l’a montré l’anthropologue britannique Janet Carsten citée par l’auteure, en Malaisie où l’adoption est une modalité fréquente  de la parenté, celle-ci est symboliquement représentée et consolidée dans la construction du corps par la nourriture ingérée et la cohabitation, une filiation concrète qui vient s’ajouter jusqu’à la recouvrir à la filiation biologique.


L’un des cas de figure étudiés par Florence Weber pour illustrer le « dépliage » des trois dimensions de la filiation est particulièrement édifiant. A l’occasion d’un procès en contestation de paternité légitime, elle a pu observer l’imbrication des normes, des pratiques et des sentiments, ainsi que le désarroi des protagonistes pour désigner le « nom du père ». Dans ce procès, le désaveu de paternité est à l’initiative du père « légitime », celui qui au final transmettra son nom, à la demande expresse de sa fille qui, comme on va le voir, se retrouvait sans père légal après en avoir eu trois : le mari de sa mère, d’abord, divorcé lorsqu’il récuse sa paternité dans le but de solder un compte avec sa femme et de ne pas faire de l’ombre à ses héritiers. Le père biologique est un jeune homme, élève de Terminale « au moment des faits », l’amant de sa jeune prof de lettres, mais qui n’assume pas et que sa fille ne connaît pas. Le père au quotidien sera le nouveau mari de cette femme, avec laquelle il aura une autre fille, au statut finalement très différent. Florence Weber recueille et analyse le désarroi de Bérénice pour désigner son père, entre le père légal, le père biologique et le père au quotidien. Et note au passage l’importance du père d’usage.

En l’occurrence, elle insiste également sur le contexte et sur la manière dont se croisent l’époque (l’histoire commence dans l’orbite de mai 68, de la libération sexuelle, de l’émancipation des femmes et des jeunes) et la destinée d’un groupe familial, des grands-parents aux petits enfants, à travers les parentés de ces trois pères immatériels." 


(écouter l'émission)
Enfin, comment finir cette page sans évoquer D'Gary, le meilleur ambassadeur des Bara dans le monde ?

Actuellement, tous les mélomanes et amateurs de guitare attendent avec impatience son nouvel album, tout simplement intitulé : "Tany Masy". 

Autrement dit : Terre Sacrée, celle des ancêtres (raza) sur laquelle prospèreraient les familles (fianakaviana) dans le Fihavanana....

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samedi 6 septembre 2014

Qu'en sera-t-il s'il devient président de la République ?

Coïncidence ou Conflit d'Intérêts ?Juridiction
C'est fait : il est devenu le président des Bara et de tous les malgaches ! 

Il est temps de trouver une réponse à la question posée le 7 Septembre 2013 par L.T dans la Gazette de la Grande Île. Pour ce faire, grattons un peu le terreau historique intitulé :

Scandale Tozzi Green : Hery Rajaonarimampianina impliqué ! " 

"La cession d'un terrain aux étrangers est considérée comme tabou pour les Malgaches.

C'est à cause du projet agricole de Daewoo Corporation à Madagascar que Marc Ravalomanana a dû quitter en catastrophe la Grande Ile pour se réfugier en Afrique australe. Un scandale du même genre a été rendu public voici des semaines sur l'exploitation de terrain dans l'Ihorombe par Tozzi Green. On accusait alors le vice-Premier ministre Hajo Andrianainarivelo d'avoir vendu aux étrangers des terrains…

En réalité, les intérêts de Tozzi Green sont défendus par le cabinet d'étude CGA, connu dans le milieu des affaires comme celui du candidat à la présidentielle Hery Rajaonarimampianina. Comme la CGA est chargée de défendre les intérêts de Tozzi Green, le patron de CGA également ministre des Finances et du Budget (d'alors) Hery Rajaonarimampianina est intervenu auprès du vice-Premier ministre (d'alors) pour que l'opérationnalisation de Tozzi Green soit facilitée.

Le cabinet de consultance CGA est connu dans la capitale pour avoir offert ses services d'experts comptables auprès de plusieurs grandes entreprises malgaches comme le groupe Sodiat de Mamy Ravatomanga et du groupe Prey d'Egdar Razafindravahy. Beaucoup s'interrogent si le ministre Hery Rajaonarimampianina n'a pas abusé de sa position au sein du gouvernement pour favoriser son cabinet d'étude CGA pour remporter des marchés tels que Tozzi Green.

En effet, le cabinet de consultance CGA ne se limite pas à défendre les intérêts de Tozzi Green puisqu'il s'occupe aussi des états comptables de l'organisation. Toutes les opérations financières de Tozzi Green sont contrôlées par l'équipe de Hery Rajaonarimampianina. Et, pour couronner le tout, l'ancien Grand Argentier aurait joué sa position de PCA d'Air Madagascar pour installer dans l'Ihorombe la compagnie nationale pour faciliter les déplacements entre le projet Tozzi Green et la capitale. Hery Rajaonarimampianina aurait-il donc fait jouer son titre de ministre et de PCA d'Air Madagascar pour favoriser son cabinet d'étude CGA ? Qu'en sera-t-il s'il devient président de la République ? 

Info ou intox ? Certes, ceci n'est pas un scoop, pour autant, cela n'interdit pas la réflexion...

Pour ce faire, voilà un bilan de la production de Tozzi Green, versus Midi Madagascar du 06.08.2014, intitulé :

"Tozzi Green : Une exploitation de 2 000 ha au premier semestre 2014"

"L’agriculture à grande échelle fait son chemin à Madagascar, un pays à vocation agricole. Tozzi Green, une filiale du groupe italien Tozzi Holding est une des entreprises qui opère dans ce domaine. Implantée dans le région d’Ihorombe (Sud) Tozzi Green affiche un bilan relativement positif au premier semestre 2014. En effet, avec une exploitation qui totalise actuellement 2000 ha, Tozzi Green a produit :
  • 300 tonnes de Jatropha
  • 2 000 tonnes  de maïs
  • 700 tonnes de Tournesol
  • 400 tonnes de pois de bambara
  • 100 litres de géranium pour les huiles essentielles.

Ce sont des produits de qualité utilisant des nouvelles technologies agricoles et respectant les normes européennes, et ils nous ont permis d’avoir des partenaires d’envergure comme le Programme Alimentaire Mondial (PAM), précise-t-on du côté de Tozzi Green.

D’ailleurs, Tozzi Green a participé à l’atelier organisé par le PAM, les 29 et 30 juillet derniers. Axé sur les achats locaux auprès des petits producteurs en vue de renforcer l’accès à l’alimentation et aux marchés agricoles des communautés rurales, cet atelier de réflexion a notamment permis à Tozzi Green de parler des difficultés rencontrées dans la région, avant et durant l’implantation, sur le plateau de Ihorombe ainsi que des moyens techniques investis pour aboutir à un itinéraire technique de culture adaptée à la région. Concernant plus particulièrement les énergies renouvelables, Tozzi Green a commencé avec la plantation de Jatropha et investit fortement dans les recherches agronomiques car elle reste persuadée que le Jatropha peut devenir une importante source d’énergie pour Madagascar.

Tozzi Green s’est diversifié avec la plantation de matières premières alimentaires comme le maïs et de légumineuses."

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Document rajouté ce 12.06.2015

source
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mardi 12 août 2014

Andranondambo

Vol & Assassinat - Zébus
Situé au sud-est de la région limitrophe de Ihorombe, le village d'Andranondambo est le théâtre de violences. Même s'il ne s'agit pas de territoire Bara, ces événements touchent tout le sud malgache et rappellent  
sans cesse la fragilité du monde rural.


ANDRANODAMBO

Le village d'Andranomdambo est posé au bord de la Mandrare. Le toponyme de cette petite agglomération signifie "eau des sangliers", cependant, c'est encore bel et bien le zébu qui est à l'origine des conflits entre ce village et son voisinage. 

parcs à zébus en marron
Pour en savoir plus, voir le reportage de Rijasolo, publié par mediapart.


Comme indiqué en début d'article, déjà les prémices des conséquences font leurs apparitions sous réserve de la fiabilité des sources de RFI. 

TSIVORY
Par exemple, les conflits semblent se déplacer vers le nord-ouest : d'Andranodambo vers Tsivory (lire l'article de RFI), amenant certains habitants du sud malgache à trouver refuge dans la capitale malgache (lire l'autre article de RFI).

Une touche d'espoir quand même pour clôturer cet article : le sud malgache a servi de décor pour le film primé parmi 300 candidats au festival international Lola Kenya Screen. Les réalisateurs Mamihasina Raminosoa et Rado Andriamamisa sont lauréats du Meilleur film pour la jeunesse.



Photo du mois

samedi 10 mai 2014

Case Bara & Ecodôme

Photo du mois

   








Habitat - Village
    Bien que Madagascar soit situé géographiquement proche de l'Afrique, l'architecture des cases malgaches nous renvoie en Asie.

    Effectivement, les cases malgaches sont bien rectangulaires comme chez leurs cousins asiatiques, tandis que les cases traditionnelles africaines sont souvent arrondies.


    A l'instar de leur rattachement au groupe linguistique asiatique, les malgaches ont fait le choix de construire comme en Asie. Les cases des Bara obéissent aussi à cette règle. 


    Cette photo en pays Bara nous montre le recours au bois, à l'adobe et/ou  aux briques cuites. La cuisson des briques nécessite encore du bois.

     Et si l'avenir de la construction à Madagascar reposait sur l'écodôme ?

     Il s'agit de case ronde et ne nécessitant pratiquement pas de bois. Actuellement, le premier écodôme est en construction dans la région de l'Itasy.

 
     D'après le budget de ce projet, un paysan Bara ne pourra pas se l'offrir, cependant, le projet reste intéressant sur du long terme. C'est le propre de toute démarche écologique...


   Peut-être que le recours  à la finance participative (crowdfunding) fera naître un projet dans l'Ibara ?





   En attendant, voici le chantier en photos et selon le principe du PARTAGE, fil conducteur de ces généreux bâtisseurs : 

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Toutes les photos illustrant l'article sur l'écodôme sont les propriétés de Karine Ramarlah

(une meilleur résolution des photo est à votre disposition, en l'ouvrant sur un nouvel onglet)
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   L'eau fait partie des matières premières utilisées.

   Et en plus : 




  • silts    = sables très fins

  • argile = petits grains invisibles à l’œil nu


   Différentes matières minérales locales :

              
  • terre noire : très bonne cohésion
  • latérite :      très friable, parfaite pour un enduit de finition

   Bibliographie pour l'auto-bâtisseur :
  • "Earthbag Building" Kaki Hunter - éd. New Society Publishers (Les outils, les conseils et les techniques)
  • "Building with earth" Paulina Wojciechowska (guide des formes flexibles des construction en Earthbag)
  • "Traité de construction en terre" Hubert Guillaud - éd. Parenthèses (véritable synthèse moderne des connaissances permettant de bâtir en terre crue)
  • "L'isolation thermique écologique" Jean-Pierre Oliva - éd. Terre Vivante(ouvrage complet qui fait une large place à l'impact des techniques et des matériaux choisis sur l'environnement, sur la santé et sur le bien-être)
  • "Emergency Sandbag Shelter" Nader Khalili et Iliona Outram (Comment construire votre écodôme)
  • "Bâtir en terre" Romain Anger et Laetitia Fontaine éd. Belin (Publié à l'occasion de l'exposition «Ma terre première», d'abord présentée à la Cité des sciences et de l'industrie, ce livre part à la découverte de l'exceptionnel patrimoine en terre, de la mythique Shibam au Yémen, la «Manhattan» du désert, jusqu'aux étranges habitations collectives des Hakkas en Chine, en passant par les cases obus du Cameroun. Il n'oublie pas pour autant l'habitat rural européen, ni les prouesses des architectes contemporains, fascinés par les qualités du matériau)
       

Préparation du niveau = piquet gradué + tuyau rempli d'eau

                      
  1. terrassement = 2 jours pleins / 3 gars
  2. diamètre du grand écodôme = 5m
  3. compas
                   
  1. épaisseur des murs + contrefort
  2. fondations (50X80) = 4 jours pleins / 3 gars 
                  
  1. les strates du sol
  2. teste de la jarre = 20% d'argile + 80% de terre
     

test de béton de terre

    

         

drain = 50m

        

fondations (drain + gravier) & puisard

            
  1. le fomba (rituel) a été respecté pour demander la bénédiction aux ancêtres avant d'utiliser la terre. 
  2. officiant : BERA
  3. réunion de chantier
             
  1. les test de béton de terre
  2. choix du béton de terre pour les fondations : 10% ciment + 60% pouzzolane + 30% terre
          

mélange du béton de terre

                     

           

Renfort au barbelé

          

               
  
traçage au compas

    

         

damage au pisoir vita gasy (made in mada)

           

niveau zero des fondations réalisé
  

livraison de la pouzzolane

 

les rangées montent

            

les contreforts en parallèle 

                  

confection des dry pack (cintres)


        


contrefort de la porte d'entrée


          

on est au dessus de la spring line

    

          
        façade Sud                   façade Sud Est (côté route)                  façade Nord 
  
          

début de l'encorbellement
  
                                         

                l'encorbellement est bien entamé                         2m de haut



                

seconde semaine

                          

                                    

             

niveau au dessus des ouvertures atteint

                 

installation de l'échafaudage de sécurité en bambou


damage autour de l'échafaudage


niveau : au dessus des portes d'entrée   

            

test de clés de voûte

                     

Pose de la clé de voûte  

                          

                    

                             

          Roger check le compas

    

             

sur la fin du petit dôme

           

le début de la dernière semaine commence

  
               

               
dernier damage                        fin de l'encorbellement

                      

échafaudage en bambou      -    2 étages   -       dry pack de la grande fenêtre

                       

clôture du grand dôme

          

démontage des dry-pack (petit & grand dômes)

                                         

inspection de la grande fenêtre : miracle ça tient... pour la postérité ! ! !

          

                            

installation de la gouttière   &   ascension du premier écodôme de Madagascar !     

     

                    panorama du chantier                            remise des certificats


Madame l'archi (voir son site)

                 

Enduit d'accrochage (bouse de zébu + terre + paille + sable + eau)

              
(fin 4° semaine de chantier)




                  
  1. pose de l'enduit d'accrochage (+ badigeon à base de feuilles de bananier pour l'étanchéité de l'enduit)
  2. pour le sommet 10% de ciment, le reste bâtard (latérite + sable + bouse)
             

  

installation électrique & test d'enduit bâtard & détails

           

Détails enduit

  

                          

finition : grande & petite fenêtres

 
 

 

façades
              
arrière         &           avant


  

 

L'écodôme à l'épreuve de la saison des pluies :


Vue d'ensemble (novembre 2015)
    "Voici une estimation du coût total de l’ecodôme d’Ampefy au 05.02.2016.

   Cet inventaire chiffré a été réalisé volontairement 20 mois après la fin du chantier participatif, 20 mois et deux saisons des pluies plus tard, certaines modifications ont été essentielles telles que les enduits, qui ont subi un travail de retouche, ou les bouches d’aération qui ont du être remodelées.

   L'estimation prend en compte ces reprises et représente une base sur laquelle vous pouvez vous appuyer pour deviser votre projet.

    Les prix sont en Ariary malgache. Les fournisseurs sont situés dans la région des Hauts Plateaux, d’Ampefy à Antananarivo en passant par les villages aux alentours; Analavory, Miarinarivo, Soavinandriana pour ne citer qu’eux". 


   Soit : 6 784 000 MGA ou 1 919,85 euros.

(source)
mai 2016
(source)

   Voici les premières photos de la finition au mois de juillet 2016 :

      

      

       
  

Les finitions s'améliorent encore en juillet 2017 :

                
   

                                                




(photo Prisca - Déc 2017) 

(photo ? - 2018) 
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   Déjà un autre dôme prend forme...

                     

               fondation                   première rangée avec des sacs de récup

                                                     

      vérification au compas      -     pieux en bambou à la place des barbelés !


        

entièrement réalisé à base de récup et de pieux de bambou, sous la direction des participants à la formation !


   
La subtilité des écodômes, c'est la possibilité de moduler tous les projets...

  
           
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Mise à jour ce 11.11.2015 :

   Dans le Makay tout un village s'est mobilisé pour construire leur école en adobe.


(page facebook)
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Mise à jour ce 22.05.2016 :

   Lyon est devenu la capitale mondiale de la Terre grâce au musée des Confluences.


  Dernièrement j'ai pu assister à la conférence du 03 mars et après seulement visiter l'exposition "Ma Terre Première".



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Mise à jour ce 18.05.2017 :

   Vous pouvez aussi trouver une épicerie au lieu-dit Antanimarina (domaine Fanantenana) où il vous sera proposé des produits fait maison :


(accéder à la page facebook)

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Mise à jour ce 27.05.2019 :

   Abris pour les oies en adobe.


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Mise à jour ce 30.08.2019 :

    
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