BARA de Madagascar

Photos & Vidéos de BARA

dimanche 23 septembre 2012

Modeste Hugues à Londres

Artiste Bara Art
Le talent de ce guitariste Bara est déjà reconnu par la BBC et le journal britannique "The Independant".
Ce natif de Betroka a aussi fait des tournées avec Cesaria Evora.
Si vous êtes dans la capitale anglaise alors ne le ratez pas le 25 septembre au "Jazz Cafe" 


Site de Modeste Hugues
Voir aussi l'article du 17 août 2012.

vendredi 21 septembre 2012

Razzia & Amulettes

Zébus Vol
L'affaire Remenabila, remet en surface un sujet qui ne manque pas d'intérêts : la légende de son invulnérabilité, qui est est en train de naître.
Pour en savoir plus, je vous renvoie à la page du site "Les Bara de Madagascar"  (voir Chapitre VI - Leurs  Croyances  aux  Remèdes, Charmes, et Amulettes...)

Photo AFP - Bilal Tarabey - Lire l'article
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Mise à jour ce 06.07.2015 :

   Que devient Tokanono



   Cet article nous montre le degré d'évaluation et de responsabilisation des coupables selon la justice...




   "Arrêtée lors d’une chasse à la sorcière à Betroka, «Tokanono» semble  bien se porter à la prison des femmes à Antanimora. Pour le ministère de la Justice, l’enquête la concernant se poursuit.

   Qu’est devenue «Tokanono», la femme arrêtée par les éléments de l’État-major mixte opérationnel national (Emmo/nat) et les Forces d’intervention spéciale, déployés massivement dans  la zone de Betroka, du temps des affaires Reme­nabila, au mois de septembre 2012

   Elle vit sans com­plexe à la maison centrale d’Antani­mora. Bien coiffée, propre dans un tee-shirt neuf et un regard messager, celle qui était considérée par les forces de l’ordre comme étant «maître en sorcellerie» d’Iana­binda, ne se serait jamais plainte de quoi que ce soit d’autant plus que depuis son incarcération, elle serait restée muette comme une tombe. «Elle n’a jamais été malade, ni  n’a eu besoin de quelque chose en particulier. Elle vit comme toutes les autres prisonnières avec qui elle communique à travers le langage des signes», raconte le chef d’établissement de la maison centrale d’Antani­mora, Aubin Arsène Rajer­nerson.

   C’était hier, en marge de la visite de la première dame de la République, Voahangy Rajaonarimampianina aux femmes détenues d’Antani­mora.

   Sensible.

  Il constate que jusqu’ici «Tokanono» ne représente  aucun danger pour les autres prisonnières. Depuis son incarcération, aucun proche de cette célèbre «maître en sorcellerie» ne lui aurait rendu visite ni apporté des vêtements pour se changer. Les femmes détenues et les religieuses tentent d’assurer ce dont elle a besoin, y compris la nourriture. «Elle s’occupe d’elle même au quotidien. Quand elle a besoin de quelque chose, elle nous fait savoir à travers des gestes manuels, accompagnés d’un petit sourire et on se comprend», ajoute une prisonnière. Presque deux ans plus tard, les gens continuent à se se poser des questions  sur le fond de l’ affaire Reme­nabila dans le Sud, qui semble être mis de côté par les forces de l’ordre. Jean Emile Andriana­solonjanahary, secrétaire général du ministère de la Justice a souligné que l’enquête concernant «Tokanono» continue. «C’est ce qu’on appelle un dossier sensible. En tout cas, son enquête continue et son jugement dépend de l’avancement des choses», a t-il laissé entendre".


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Mise à jour ce 19.05.2016 :


   Un ombiasa de Miandrivazo s'est explosé la tête, probablement, en essayant de prouver l'efficacité d'un talisman odibala commandé par un dahalo.



(lire l'article)
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Mise à jour ce 07.07.2016 :

   Il est grand temps que les dahalo acceptent que les talismans (oly) ne les ont jamais protéger...

 Commune de Bemahatazana (source)
... et qu'il est temps de se reconvertir dans d'autre activités.

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Mise à jour ce 17.04.2018 :

    Dans le monde médiéval occidental, on retrouve plusieurs cas de Tokanono...

jeudi 20 septembre 2012

Journée de Madagascar à l'Unesco


« Les Malgaches, peuple artiste » Art
Ceux qui ont la chance d'être dans la région parisienne, voici un évènement à ne pas manquer !

A partir d'hier ont lieu les JOURNEES DE MADAGASCAR à l’UNESCO (JMU) dont le thème 2012 est : « Les Malgaches, peuple artiste ». Laterit est partenaire de la programmation.
 

Toute la journée : exposition des estampes de Zanoarisoa Rajaona, d'instruments de musique traditionnels et contemporains, grands tirages de photos de musiciens malgaches par Erwan Larzul, diaporamas  photo de Pierrot Men, Rija Solo et Jocelyn Maillé. Et sur notre stand, vous retrouverez des films, des livres, de la musique de Madagascar. Jeudi 20 à 12h30, Latimer Rangers dédicacera deux nouveautés éditées par Laterit :le coffret livre audio "Transes, divagations et délire" (lu par l'auteur) et la ré-édition de "Tanana, lalana sy hoavana amin'ny mena-masoandro", sélection de ses fameuses chroniques à la radio nationale malgache dans les années 70. 



Informations  pratiques : 


  • entrée libre sur présentation d'une pièce d'identité 
  • du Mercredi 19 au Vendredi 21 septembre
  • de 9h à 18h
  • UNESCO Salles Miro 1 & 2 
     7 place de Fontenoy
     Paris 7ème
  • métro Ségur, Cambronne ou Ecole militaire
   Jeudi 20 septembre : CONFÉRENCE | Salle IV

  • 09h30 à 12h30 : « L'art malgache, état des lieux et perspectives - Peut-on vivre de son art à Madagascar ? »

Avec la participation de :
Modératrice : Mme Brigitte RASOLONIAINA (sociolinguiste, INALCO Paris)
Mme Elia RAVELOMANANTSOA, Ministre de la Culture et du Patrimoine malgache, Mme Marie-Clémence PAES (Laterit Productions), Latimer RANGERS (ethnomusicologue), MM. Henri RAHAINGOSON et François-Xavier RAZAFIMAHATRATRA (poète et traducteur), M. Xhi RAJAOFETRA (artiste plasticien) et M. Evrard WENDENBAUM (association Naturevolution)
  •  14h30 à 17h00 : « L'histoire et le rôle de la musique dans la société malgache » (présentation des différentes musiques de Madagascar) dont le Madagascar All Star.

Avec :
Mme Elia RAVELOMANANTSOA (Ministre de la Culture et du Patrimoine malgache), et MM. Carson MARA RANGERS, Mbasalala ZAFIMANEVA et Elysé RAKOTORAHALAHY


www.laterit.fr

  
Le film - L'OPERA  DU BOUT DU MONDE - a obtenu le prix Kimitété au Festival International du Film Insulaire de Groix, décerné au film "le plus humain" de la compétition !

La sortie nationale au cinéma est fixée au mercredi 28 novembre, au Cinéma Espace Saint-Michel à Paris et la liste des salles dans toute la France va se compléter.

N'hésitez pas à contacter à distribution@laterit.fr si vous souhaitez programmer le film dans un cinéma près de chez vous.

Voir aussi l'article du 07 juillet 2012


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Mise à jour ce 02.08.2018 :

   L'art malgache sera à l'honneur au Musée du Quai Branly dans un mois !


(accès au site)



(YouTube)


dimanche 16 septembre 2012

Matsubara

Mozika de la semaine Chant
Voici un nouvel artiste Bara qui mérite d'être découvert et encouragé. Il s'agit de Julien Tcheck Matsubara.


"Hailing from the Bara tribe of southern Madagascar, Matsubara is a unique blend of traditional Malagasy rhythm and melodies and authentic creativity. "Akory Anao Aminahy" or "What Do You Think About Me" is about the difficulties of a new relationship and the hesitations we all feel as we fall farther than we think we can." (www.worldmusic.net)

Son clip intitulé "Horombe" est intéressant... 




... rien que pour admirer les chorégraphies typiquement Bara du Paritaky.


Karakaty (tambour bruiteur) - Fagnotany (tambour qui chante) - Sody ou Kisody (flûte)

samedi 15 septembre 2012

1 an déjà !

Site "Bara de Madagascar" Livre d'or
C'est déjà le premier anniversaire du site.
Je tiens à remercier tous les visiteurs du site consacré aux Bara. Tout particulièrement, ceux qui ont fait des commentaires m'invitant à plus de rigueurs, sans oublier ceux qui m'ont encouragé à poursuivre les recherches.
De même, une pensée aussi pour tous ceux qui m'ont autorisé à publier les photographies et autres documents.


voir les mises à jour depuis le début

vendredi 7 septembre 2012

La milice ?

Chaos Société & Zébus
Tout semble possible, malheureusement, quand une "faille - béance" se révèle  au niveau du pouvoir exécutif.


du verbe χαινω - kainô « béer, être grand ouvert » 
Dans le précédent article, j'ai évoqué l'oubli de la paysannerie par le pouvoir "central tananarivien" autrement dit "Ny any andrenivohitra ihany no hankalazaina be(voir l'article du blog de Bekoto)

Les autorités locales reconnaissent enfin le chaos (sakoroka) dans le Sud malgache.

Former les paysans à l'autodéfense (ou milice) c'est aussi prendre le risque de "divulguer" la stratégie, l'art de la guerre, à certains individus résolus à choisir le brigandage, quand le travail traditionnel n'est pas suffisamment rémunéré, voire inexistant... 


Lire l'article de RFI
Le chaos arrive aussi à Marseille, preuve en est, la tentative de démantèlement des gangs actuellement, tout en sachant que d'autres contextes sont à prendre en considération... 

La "pacification" de la cité phocéenne reste à faire.

Résoudre la violence par la violence ?

Et la peur ?



mardi 4 septembre 2012

Auto défense & Dahalo

Zébu Violences
La triste actualité nous renvoie au quotidien morose des paysans quand l'Etat est dépassé et ne se préoccupe guère des campagnes malgaches. (75% de la population !)

Betroka fait partie du territoire occupé par les Bara.
Une centaine de morts et 1200 zébus volés... Les 4 communiqués de RFI témoignent de l'augmentation de la violence.

Le journaliste de RFI évoque l'origine de la "tradition du vol de zébus"...
Quand on parle de l'arrestation d' « une jeune fille de 14 ans (a été) arrêtée par les fokonolona parce qu’elle était parmi les dahalos… » il n'est plus question de tradition mais d'intérêt, de commerce parallèle et trafic en tout genre.

Lire l'article
En de pareilles circonstances, il est temps de se remettre en question :


"A QUOI SERT L'ARMEE MALGACHE ?


(voir le blog de Citoyenne Malgache)




   Médiapart a écrit une page pour ces messieurs :

(lire l'article)
(lire l'article)



   Voici un autre article de presse abordant ce sujet : 




   "La promotion des généraux au sein de l’Armée fait jaser beaucoup de personnalités, mais surtout la population qui voit en cette promotion une provocation. Les régimes successifs ont, en effet, la mauvaise habitude de promouvoir les fidèles éléments militaires qui les ont soutenus ouvertement ou silencieusement durant leur mandat, sans tenir compte des critères qui sont propres aux militaires. Parallèlement, certains bénéficient d’un super avancement avant la chute de l’aigle (ou du vautour, c’est selon), devant les yeux médusés de leurs frères d’arme qui attendent patiemment le jour de la revanche. Ainsi est devenue notre formidable armée (tous corps confondus) : une entité où seuls les lèche-bottes bénéficient de l’attention des grands de ce pays. Les autres font de leur mieux pour atteindre le niveau, quitte à sacrifier le patrimoine au profit du… profit. À en croire ce comportement, ce ne sont pas les militaires qui disposent du pouvoir, alors ils se rattrapent sur le petit peuple pour manifester leurs frustrations à coups de lacrymogènes et de kalachs en mode automatique (Morondava, le Sud et d’autres à venir…)

   N’étant que simple citoyen, nous ne polémiquons pas sur leur compétence dans le domaine militaire, mais quand la vie d’une population est menacée, on se doit de réagir. De toute façon, comment savoir si notre Armée est en mesure de nous protéger si elle ne s’entraîne pas   Il y a 21 millions de cobayes qui sont là pour çà. Une réforme qui ne serait pas de trop dans un pays qui compte le plus d’officiers généraux au monde ! Une disproportion qui est source de conflits, et de grogne aussi bien dans le monde civil que militaire. Les officiers non promus (mais qui doivent l’être) vont alors servir d’autres causes que celles pour lesquelles ils ont juré fidélité. 2009 nous l’a bien prouvé, ainsi que les évènements de la FIGN et de la BANI. L’histoire ne s’arrête pas là puis­que dernièrement, les forces armées vivent grâce à une crise grave qui menace même la sécurité nationale ; des éléments identifiés sont les cerveaux même des kidnappings et des attaques à mains armées. Les locations d’armes ont encore de beaux jours devant elles si l’on en croit les quotidiens. Quelles sont les mesures prises pour éviter cela à l’avenir   Person­ne ne peut garantir que l’actuel régime survivra à un putsch militaire, mais il peut l’éviter s’il fait réellement son boulot. Pas facile avec les cafards qui gravitent dans les hautes sphères…

   Comment ne pas pleurer quand certains forums s’amusent à écrire « 150 généraux contre 1 Remenabila ». Le vainqueur  … No comment. Par contre, pour attraper Berija, on n’hésite pas à employer les grands moyens. Contre les dahalos, à peine si on ose soulever le véritable problème. Qui veulent-ils impressionner   Encore une fois, il y a deux poids deux mesures dans le traitement des personnes. S’attaquer à plus faibles que soi est jouissif pour ceux qui détiennent le pouvoir et les armes   Et cela dure depuis plus de 50 ans.

   Ces généraux fraîchement promus seront-ils à la hauteur de leurs étoiles ? En sachant qu’au-dessus des étoiles, il y a l’infini et au-delà… rêver mais ne pas laisser ton rêve être ton maître…

   Les récents scandales au sein des forces armées ne font que confirmer nos craintes et nous poussent à des solutions extrêmes comme fermer l’Académie militaire pour une période de deux ans ; pour faire court, laisser l’Académie ouverte c’est former des centaines d’officiers supérieurs dont la plupart seront sans poste de commandement et finissent par être au service de particuliers pour assurer leur sécurité. Par ailleurs, certains officiers, au fil du temps, ont pu sculpter leur corps à l’image d’un dieu. Dommage que ce soit Boudha. C’est peut-être pour cela que les dahalos sont toujours vainqueurs par KO.

   Bref, les décisions les plus sages sont celles qui nous plaisent le moins. Étant loin d’être compétent pour juger de la chose, nous espérons que ces étoiles toiletteront notre Armée pour qu’elle soit à nouveau digne des armées africaines qui l’ont surclassée depuis plus de 20 ans. Il se peut aussi que le fait d’avoir beaucoup d’officiers supérieurs dans l’Armée empêcherait la zone australe d’avoir son Thoma Sankara, qui protégerait nos richesses. Chose inadmissible pour l’héritier de la Françafrique ! Cette dernière, d’ailleurs, continue sa surveillance au sein des armées d’Afrique. La présence des coopérants militaires étrangers dans nos rangs confirmerait-elle nos inquiétudes   Possible, mais on n’en saura pas plus.

   Pour cette nouvelle année, nous souhaitons vraiment des réformes su sein de l’Armée afin de mieux répondre à l’aspiration de la population qui verra en elle un allié, un frère d’arme qui la soutiendra dans son développement. Les centaines de généraux sans poste ont tous une spécialité pouvant être utile pour le développement des régions, par exemple. Ces officiers ne seront pas perdants puisqu’ils mettront leurs compétences au service de la Nation : « Ho an’ny Tanindrazana ». le génie militaire pourrait appuyer dans la réfection des routes ou superviser les prisonniers en train de construire des routes. Les idées ne manquent pas mais c’est la volonté politique qui fait défaut. Cette volonté que nous attendons depuis plus de 50 ans et dont nous n’en verrons peut-être jamais l’ombre, tant que nos dirigeants s’entêteront à verrouiller l’appareil administratif pour rester au pouvoir le plus longtemps possible.

   Enfin, 2015 est l’année de tous les défis, mais nos yeux restent braqués sur les militaires pour qu’un jour nous puissions en être fiers et que nous nommions avec fierté les noms des généraux en service. Ces étoiles brillantes ne seront plus perdues dans une longue liste mais inspireront paix et respect. L’Armée redorera son blason, rouillé par la corruption et les trafics d’influences, et nous pourrons courageusement les saluer parce qu’ils le valent bien. Il est de notre responsabilité de les soutenir dans leur mission et leur redonner le goût de vivre parmi nous.

   Nous non plus, nous ne fuirons pas notre devoir. Quoiqu’il nous en coûtera… "
Tefy Ratrimoarivony
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Le 08 Août 2012, deux mois après les recherches, l'ennemi public N°1 est toujours en cavale. Est-ce que les difficultés à l'appréhender s'expliquent, en partie, par la multiplicité de son nom ?
  • Arthur Rabefihavanana (fihavanana !)
  • Rambilazo (2° surnom)
  • Remenabila (1° surnom)
Toujours est-t-il, sa tête est mise à prix :

  • 100 millions Fmg (20 tapitrisa ariary) pour toute information le concernant
  • 500 millions Fmg (100 tapitrisa ariary) mort ou vif

Lire l'article de Resabe.com
Voir aussi les articles du :
Suite au razzias, le bétail est dévalué dans le sud de Madagascar : 
  • 1 zébu castré : 1.000.000 Ariary => 500.000 Ariary
  • 1 veau :                                 =>   60.000 Ariary


Lire l'article


Lire l'article

   D'après l'article de Seth Andriamarohasina et de Vonjy Radasimalala paru dans l'Express, intitulé :

   "L’histoire de Remenabila, le fameux chef des bandits dans le Grand sud, refait une fois de plus  surface. Aussi le village de Beharena, dans la commune de Befotaka, région Anosy, se trouve-til, depuis des mois le centre de l’enquête des forces de l’ordre. Beaucoup de coïncidences y amènent ainsi les forces de l’ordre, à envisager de déterrer un corps suspecté d’être celui de Remenabila.

   En octobre 2013, après une fusillade qui a duré sept heures, les forces de l’ordre ont pensé que ce chef des malaso avait été blessé. Remenabila avait ensuite pris la fuite dans son village natal à Beharena. Mais quelques jours après son retour, les villageois y ont organisé l’Avoria, un rite funéraire destiné seulement aux hauts dignitaires du village dont il fait partie.

   Une grande pénurie de riz a été ensuite enregistrée dans la commune de Befotaka. « Les renseignements recueillis sur le terrain ont rapporté que, des habitants ont acheté 5000 gobelets ou (kapoka) de riz blanc, pour organiser l’Avoria ». Malgré tous ces renseignements, la date et l’heure pour déterrer le corps afin de l’identifier, restent encore à déterminer, Ils dépendent des ordres venant d’en haut, selon la source auprès des forces de l’ordre".

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Mise à jour du blog, ce 02.06.2015 :

   Thierry Vircoulon (chercheur associé à l'IFRI, directeur du programme Afrique centrale d'International Crisis Group) nous explique qu'il y a deux armées souvent dans un Etat africain (dont Madagascar) : 

  • l'armée régulière : qui manque de moyens, en voie de clochardisation, chaussée de kyranil à Mada !
  • la garde prétorienne : suréquipée et chargée de "la sécurité" du dirigeant, mais aussi de mater toute tentative d'expression de mécontentement...

(écouter l'émission)
... voilà où vont vos impôts !

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Mise à jour du blog, ce 08.07.2015 :



(lire l'article)
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Mise à jour de l'article ce 07.07.2015 : 
   A la page du site Bara de Madagascar, vous aurez accès à une compilation des vidéos traitant notre sujet.


(voir les vidéos)
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Mise à jour de l'article ce 11.09.2018 : 


(source)
"La cérémonie de remise de grade à un nombre d’officiers supérieurs, conformément au décret adopté au dernier conseil des ministres dirigé par Hery Rajaonarimampianina, le 6 septembre dernier, a été effectuée hier à Ampahibe. En l’incapacité du président par intérim, Rivo Rakotovao, de diriger l’événement, c’est le ministre de la Défense nationale, Béni Xavier Rasolofonirina qui l’a présidée.

Soixante cinq (65) officiers, militaires et gendarmes confondus, ont bénéficié de cette nouvelle promotion. Au niveau de la gendarmerie, 3 officiers sont élevés au rang de général de division alors que 17 autres sont élevés au rang de généraux de brigade. Pour les militaires, 17 ont été promus généraux de division et le reste, généraux de brigade.

Le ministre de la Défense nationale l’a reconnue, les généraux sont très nombreux, d’où les critiques au niveau national qu’international à leur encontre. Cela pour la simple question que les critères de leur promotion ne sont pas connus du public. Leur promotion est une prérogative du président de la République, les Chefs d’État qui se sont succédés au pouvoir avaient promus la plupart à des fins politiques.

Pour le cas de ces 65 officiers supérieurs, c’est à la veille de sa démission suite à sa candidature à la prochaine course à la présidentielle que Hery Rajaonarimampianina les a élevés au rang de généraux. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à bénéficier de cette promotion. Le 5 septembre dernier, plusieurs centaines d’autres officiers de carrière des forces armées malgaches ont bénéficié d’un avancement au titre de l’année. C’est le cas entre autres du fameux Lieutenant-colonel, Luc Roger, directeur de sécurité à la HCC, élevé au rang de Colonel.

Il n’est pas interdit alors d’imaginer que cette promotion s’agit d’un clin d’œil du président de la République sortant aux forces armées malgaches à la veille de l’élection présidentielle. Une force que les dirigeants malgaches ont politisé depuis des lustres pour pouvoir les maintenir à leur place, au lieu de mener une lutte contre l’insécurité grandissante qui plane dans le pays."


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Mise à jour de l'article ce 05.02.2019 : 

Des promotions d'officiers supérieurs pour en faire des ministres...


(lire l'article)


Mise à jour de l'article ce 19.08.2019 : 


   Pour répondre à la question : A quoi sert l'armée malgache ? Voici peut-être une réponse via cet article de Médiapart :


(lire l'article)

Les personalités qui peuvent à tout moment écourter ou nuire le mandat du président Andrinirina Rajoelina.

Les personalités proches qui detiennent ses secrets :

Le Sénateur Lyllison De René, passe en tête et d'ailleurs il est le plus exposé, cette personalité fait ou du moins faisait partie du premier cercle de A. Rajoelina pendant la transition, certes on l'entend de moins en moins maintenant, au palais de Mavoloha, il fait parti des abonnés absents, pourtant, l'homme assurait les opérations malsaines de son jeune frère président à savoir ses partications actives dans l'opération de tuerie du lundi noir, et celle du 7 février 2009, qui avaient accéléré et activé la chute de M.Ravalomanana, beaucoup de morts avaient été enregistrés. Les auteurs sont connus, toutes les informations convergent sur deux personalités : Andrinirina Rajoelina bailleur principal de l'opération qui heritait de facto le pouvoir pour se trouver propulser chef d'Etat, le second, Lyllison De René, Lieutenant-colonel et actuellement Sénateur, le principal exécutant de l'opération, aidé par ses lieutnants de la gendarmerie d'Arivonimamo. Viennent après les personalités comme Sareraka, personage loufoque, électron libre, les bribes des informations lui concernant semblent peu luisant pour lui vu son accointance avec le groupe RLM de Mbola Rajaonah et son amitié avec l'ancien ministre de la Culture Rolly Mercia.

Sareraka est parfaitement au courant de la préparation du bain de sang du lundi noir et le 7 février 2009, il avait assisté à des réunions préparatives avec d'autres personalités, l'idée d'ailleurs venaient de Cyrille Rasambozafy et de Norbert Lala Ratsirahonana, la stratégie avait été décidée entre plusieurs personnes avec la présence de deux Lieutenant-colonel dont Lyllison De René. Ny Hasina Andriamanjato participait en même temps que Jean Théodore Ranjivason, Alain Ramaroson, Patrick Monibou et Roland Ratsiraka.

La présence non-souhaitée, lors des trois réunions préparatives :

. du Lieutenant-colonel Charles  Andrianasoavina ce dernier, jugé trop bavard.

 . du Général Dolin Rasoloson est certes un meneur d'hommes, mais jugé peureux et craintif. Il peut être un bon sacrifice pour manipuler l'armée qui ne va pas supporter que l'un des siens soit assassiné.

. du Monja Roindefo, serait un bon sacrifice pour haranguer l'ensemble des côtiers et exciter les atandroy à venger l'assassinat de leur fils.


Ces trois personnages n'ont pas été avisés du plan machiavelique décidé depuis le premier cercle de A.Rajoelina, une bande partie des opérateurs indo-pakistanais y ont contribué financièrement. 

Monja Roindefo, après la tuerie du 7 février, dirigeait directement pour rendre compte des faits morbides et du massacre, arrivait à Ambatobe, il avait lu dans les yeux de A.Rajoelina un regard bizarre et surpris, il en avait parlé à ses proches que bien plus tard, pire, A.Rajoelina ne s'était même pas daigné de connaître le sort du General Dolin Rasolosoa encore moins de Sareraka, pire Monja Roindefo avait lu dans son regard une déception, il ne s'attendait pas à ce que ce dernier ait pu éviter le sort qu'ils lui ont réservé. 

Plus tard, deux ans après, des officiers de la même promotion avaient malencontreusement narré au colonel Charles Andrianasoavina la stratégie de la mis en œuvre du lundi noir et celui du 7 février ainsi que les auteurs principaux. À partir de là, il faisait ses propres investigations pour aboutir à une conclusion : assassinat et homicide organisés par A. Rajoelina et ses proches d'où son déballage, et la tentative d'assassinat par empoisonnement de sa personne ; l'homme est devenu " la bête noire de A.Rajoelina " c'est la personalité la plus surveillée et écoutée par les agents des renseignements généraux actuellement, il ne bouge pas sans être épié. En effet sa version commence de plus en plus à avoir des effets latents, et nombre des gens attendent ses prochaines parutions. L'opinion commencerait semble-t-il à se poser des questions sur les circonstances du décès du Général Noël Rakotonandrasana, ancien parachutiste et commando dU Régiment de la Force d'intervention, l'un des plus  doué a-t-on entendu, mort noyé à l'issue d'une crampe, aucune autopsie n'a été effectuée. 

Bref pour cette première categorie de personalités, quatre personnes s'émergent,:
. Norbert Lala Ratsirahonana, l'auteur des deux manipulations Constitutionnelles : le coup d'Etat en 2009 et celle du mois d'Avril 2018, il est aussi en confidence sur  les stratégies  politiques de A.Rajoelina. 
. Lyllison De René, le bras armé de A.Rajoelina, et 
. le Colonel Charles Andrianasoavina sa bête noire. 
. Le père Pedro d'Akamasoa, entre ce prêtre et le président, il y a une entente qui dépasse les limites spirituelles, on ne sait plus qui exploite qui dans leur relation, ce qui est visible, c'est que le pouvoir utilise et exploite politiquement de manière régulière l'image du prêtre. On voit visiblement l'influence du prêtre vis à vis du président... " (à suivre) 

ARNOLD.B